Mon avis sur 99 Homes : 14/20
11/4/2016
Rick Carver, homme d’affaires à la fois impitoyable et charismatique, fait fortune dans la saisie de biens immobiliers. Lorsqu’il met à la porte Dennis Nash, père célibataire vivant avec sa mère et son fils, il lui propose un marché. Pour récupérer sa maison, sur les ordres de Carver, Dennis doit à son tour expulser des familles entières de chez elles. L’après « the big short » sortie en décembre 2015, 99 homes est presque une suite. Ce film n’aura pas les honneurs de la sortie en salle et c’est fort dommage car il s’inscrit dans un réalisme accablant. Porté par deux excellents acteurs le long métrage reste en tête et n’est pas sans intérêt. Une réalisation proche d’un documentaire On peut presque parler de portrait concernant les deux personnages, le cadre est souvent posé sur leurs expressions et non sur les mots. De plus vous aurez beaucoup de caméras à l’épaule favorisant l’immersion tel un documentaire montrant les procédures d’expulsion. La première partie se base plus sur ce coté documentaire et la seconde sera basé sur l’opposition de plus en plus évidente entre les deux personnages principaux au fur et à mesure du film. Les procédures sont vraiment insisté au point de créer un véritable malaise et indignation face à cette crise. Lors de la crise en 2008, nous parlons d’économie mais jamais nous évoquions l’humain et le téléfilm se concentre la dessus. Pour la seconde partie l’indignation monte en puissance avec Andrew Garfield jusqu’à sa note finale. On nous explique réellement les procédures dans ces deux parties, la première le spectateur est en phase d’observation puis les explications viennes dans la seconde comme une interview où l’on essaye de comprendre. L’aspect documentaire est très accentué tout le long et cela reste très explicatif. Une mise en scène basé sur le visage de l’Amérique Outre l’aspect documentaire qui est la forme du film, le fond reste très important. La mise en scène nous montres différentes maisons utilisant la même démarche mais les évènements y sont différents nous montrant une Amérique désabusée, dans l’incompréhension de la situation, dépassé par les évènements. Différents visages mais la même finalité, c’est là que tout le travail du film réside. Vu que la procédure est la même la mise en scène commence de la même façon mais va capter des émotions différentes pour chaque famille. La famille d’Andrew Garfield, elle aussi, nous ai montré de façon très fragiles mais reste tout de même unie face à une situation dont ils ne contrôle pas. Un thriller sociétale Le film nous ne montre pas que des procédures d’expulsion. Mais le fait de perdre une maison, perd aussi une histoire, ce n’est pas que matériel c’est aussi des souvenirs. Le film accentue cela même si ils restent uni, comment nous aurions réagit fasse à cette situation ? les Hommes sont ils prêt à tout pour défendre cela ? Et c’est là que le personnage principale à une dimension réaliste il deviens l’assistant du diable, un agneau qui deviens le loup pour pouvoir s’en sortir. La tension est palpable tout du long, intriguant, de façon à nous montrer cette société qui montre les proie et prédateurs jusqu'à ce que la raison l’emporte. En résumer Nous avons un très bon complément au film the Big Short, plus humain, plus réaliste. 99 homes est un thriller sociétale nécessaire pour comprendre qu’il ne s’agissait pas que d’une crise économique mais également une crise humaine. Je ne comprend pas réellement pourquoi il n’est pas sortie en salle sachant qu’il est plutôt bien fait dans sa construction et dans sa dramaturgie. Il y a certaines longueurs certes mais cela reste un défauts minime face à un tel sujet. Article : Gautier
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