Mon avis sur A cure for life : 03/20
16/2/2017
Lockhart, jeune cadre ambitieux, est lancé sur la trace de son patron disparu dans un mystérieux centre de bien-être en Suisse. Pris au piège de l’Institut et de son énigmatique corps médical, il découvre peu à peu la sinistre nature des soins proposés aux patients. Alors qu’on lui diagnostique le même mal qui habite l’ensemble des pensionnaires, Lockhart n’a plus d’autres choix que de se soumettre à l’étrange traitement délivré par le centre…la Cure. Gore Verbinski est un bon réalisateur, et injustement critiqué par son travail sur Lone Rangers qui restait tout de même bon. Il revient avec un film qui, à la vu de la bande annonce, ressemble au très réussit Shutter Island. Mais ce n’est que l’aspect, de plus, aucun intérêt de voir un « Shutter Island bis », l’attente est bien là mais le résultat malheureusement pas au rendez vous. Ce qui va dans le film L’interprétation des acteurs, ils sont tous à fond dedans et ce jusqu’au bout malgré une histoire qui nous perd en chemin. Et puis la mise en scène qui est recherchée on ne peut le nier même si cela ne veut parfois pas dire grand-chose. Un scénario classique, parfois incohérent et manquant d’explication Le film commence plutôt bien, à la fois intriguant, on se plonge volontiers dans le long métrage et part sur des bases solides. Cependant, malgré le talent de Dane Dehaan, il reste trop jeune pour le rôle. On parle tout de même d’un commerciale qui à l’aire d’avoir une certaine expérience et il semble sortie tout droit du lycée ou de l’université maximum. Seul défaut en vu pour un début de film mais on accepte tout de même cet élément. Ensuite l’arrivé à l’hôpital on sent déjà quelques clichés, le chauffeur prévient notre personnage principale : « personne ne veux partir de là haut », on sait à partir de se moment là qu’il ne repartira pas tout de suite comme il l’espérait. Sur cette route on ne peut s’empêcher de penser à Shining de Stanley Kubrick, en effet la montagne avec ses routes bien courbés en vu aérienne va presque au-delà de l’hommage. Ce n’est pas la seule ressemblance car il dure 2h25 tout comme Shining, c’est peut être un hasard ou également un hommage. A partir du moment où l’ont rentre dans l’hôpital, une succession de mystères qui n’aura pas tout le temps une réponse, va défiler sous nos yeux. La culture du glauque est entrepris créant des images au bords du psychédélique, sans réellement donner de sens au mystère par la folie ou la réalité. Le pire c’est de voir au bout de deux heures de films qu’aucune réponse n’est apporté et on continue d’enchainer les mystères ce qui rend le film trop lourd, voir même ennuyeux. En tant que spectateur, il est normal d’attendre un Twist de fou surtout après la présentation de toutes ces interrogations. L’effet « pétard mouillé » serait la bonne expression pour expliquer ce final presque aussi vide et inintéressant qui s’accentue avec un mal à l’aise. Les enjeux deviennent trop flou au bout d’un moment, certes le film part du principe de faire du glauque et ira jusqu’au bout de sa démarche mais cela ne fonctionne pas. En résumer A cure for life s’inspire de films d’horreurs des années 70-80 en y centrant le glauque au cœur de son sujet. Voulant sortir des sentiers battus, Gore Verbinski fait de la mise en scène à la Kubrick mais oublie son scénario. Son histoire est véritablement bâclée et son final voulant justifié un enjeu sonne comme raté, voir au bords du cliché. La culture du glauque est entreprit créant des images au bords du psychédélique, sans réellement donner de sens au mystère par la folie ou la réalité. Article : Gautier
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