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Mon avis sur Instinct de survie - The Shallows : 10/20

3/9/2016
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                Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats…

                Après Open Water et Dérive Mortel, voilà que l’on nous propose un autre film dans le genre « attaque de requins ». En dix ans la population des requins s’est vu diminuer de près de 90%, l’ensemble des espèces sont maintenant protéger.  Alors oui, cette note écologique est importante car les requins attaque rarement l’Homme. La plupart du temps ils confondent l’Homme à une tortue ou un phoque. Et c’est important de souligner également que ce genre de film n’aide pas. Attention, je reste un grand fan des dents de la mer, cela peut paraître contradictoire j’en conviens, cependant à son époque ce n’était pas une espèce en voie d’extinction. Notre vision ne va pas plus loin que :  « les requins sont méchant si vous en rencontrer un, son but est de vous dévorer ». Il aurait été très intéressant de jouer la dessus pour nous offrir un film plus moderne et original.  

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Une tension palpable

                La grande force du film se sera cette tension présente tout au long du film. Pire encore, même quand elle commence à surfer alors que pourtant rien n’indique une quelconque menace la tension plane tout de même car nous en connaissons le synopsis du film. Très peu de musique, juste le bruit des vagues et les horaires des marrées afficher afin de connaitre la tendance ce qui offre donc un stresse supplémentaire. Le requin reste assez présent à l’écran ce qui peut enlever aussi un certain charme dans ce genre de film.
 
Une mise en scène plutôt efficace

                Je parlais de la tension qui est très bien orchestrée dans le film mais c’est en grande partie dû à la mise en scène. L’utilisation de la Go pro reste intéressante, l’utiliser comme une version moderne d’une bouteille à la mer reste très malin et efficace. Le cadre est optimisé de façon ludique,  lire les textos, photos ou Facetime afin de rythmer correctement le long métrage. Beaucoup de choses sur la vie des personnages sont suggérés dans le but de s’attacher le plus rapidement possible au personnage principal. Cependant  il arrive que cette utilisation soit malheureusement effacée par des dialogues trop insistant sur le fait que la maman du personnage soit décédée après avoir combattu un cancer. Pourtant une simple photo nous indique cela en début de film  qui en dit long sur le passé du personnage mais le film ira dans un cliché presque interdit entre le personnage principal et son papa. Cette conversation mis en scène est de trop et efface presque l’idée principale du film à savoir : le requin est la représentation du cancer combattu par sa maman et renvoie directement au titre du film : « Instinct de survie ».

Une fin peu crédible

                Le film m’a complètement perdu à la fin du film. Comme si le réalisateur et les scénaristes du film avaient bâclé tout bonnement le film. En effet à partir du moment où le personnage  est sur une grande bouée, la crédibilité en prend un sacrée coup. Le requin à un garde mangé (une baleine tout de même) et 3 personnes ont déjà été mangé par ce dernier et pourtant le requin semble ne jamais se recasiez. Encore que cela reste acceptable, mais la suite est particulièrement ridicule. L’acharnement du requin sur la bouée est tel  qu’il décroche deux chaines de celle-ci et pratiquement la dernière chaine. Le plan du personnage principal est de décrocher la dernière chaine. Lorsqu’elle réussit à le faire elle est attirée dans le fond de l’océan à grande vitesse. Comment est-il possible d’être attiré à une telle vitesse ? Même avec le poids de la chaine cela reste impossible. Je poursuis, le personnage arrive à grande vitesse au fond de l’océan pendant le requin la poursuit et au moment d’arriver au fond le requin s’empale sur des bouts de ferraille qui étaient au fond de l’eau. Comment savait-elle ce qu’il y avait au fond ? Est-ce un coup de bol ? Bref vous aurez compris que cette fin est complètement irréaliste.

Une actrice engagée dans son rôle

                Le film se concentre sur un seul personnage donc forcément il est normal que l’actrice soit à fond dans le rôle. Et Blake Lively le fait très bien. Complètement investi t, on s’attache facilement au personnage si on oublie les clichés évoqués plus haut.

Des effets réussit et parfois ratés

Certains effets spéciaux sont vraiment réussit mais vers la fin du film, en plus du scénario bâclés, les effets ne sont pas non plus au rendez vous. Vous y trouverez un requin au mouvement plus que douteux et du numérique à gogo.

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En résumer

                Le long métrage démarre plutôt bien et offre une mise en scène plutôt maitrisé créant une ambiance et une tension efficace. Cependant le film nous perd dans sa conclusion bâclant ses effets spéciaux et la crédibilité de son scénario.


Article : Gautier
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