Mon avis sur la 5ème Vague : 12/20
31/1/2016
Quatre vagues d’attaques, chacune plus mortelle que la précédente, ont décimé la presque totalité de la Terre. Terrifiée, se méfiant de tout, Cassie est en fuite et tente désespérément de sauver son jeune frère. Alors qu’elle se prépare à affronter la cinquième vague, aussi inévitable que fatale, elle va faire équipe avec un jeune homme qui pourrait bien représenter son dernier espoir – si toutefois elle peut lui faire confiance… Le long métrage La 5ème vague est adapté du roman du même nom pour jeunes adultes à succès de l’écrivain Rick Yancey. Quand je suis allé le voir le film je ne pensais pas qu’il s’agit d’une trilogie, j’avais vu des affiches sympas et une bande annonce suffisamment bien fait pour me faire susciter l’intérêt pour le film. Malgré que ce soit une adaptation pour jeunes adultes, je ne suis pas fermé au genre. En effet je n’aime pas Twilight mais j’ai adoré Hunger Game par exemple, pourtant rien de comparable, mise à part le fait qu’il soit aussi des adaptations de littérature pour adolescent. L’un prend les ados pour des idiots (soyons honnête) et l’autre montre clairement le passage vers l’âge adulte avec toute la violence qui l’accompagne. Dans ces adaptations tout dépend comment le film est fait. La 5ème vague semble se contenter de faire un mélange de tout ce qui est sortie depuis 8 ans du même registre, cependant tout le film est cohérent et utilise ces éléments de façons intelligentes. Un scénario cohérent On sent clairement un « melting pot » de Divergente, Hunger Games, Le Labyrinthe et un peu de Twilight, cependant le film va utiliser quelques éléments de ces différentes histoires pour créer un scénario très cohérent sauf pour la partie twilight mais j’y reviendrais plus tard. Toute l’histoire de la 5ème vague est plutôt bonne en soit, classique certes mais toute les scènes marchent très bien. Le film passe plutôt bonnement sans être foufou non plus et il reste plaisant tout de même. De plus le film se permet de faire quelques changements par rapport au livre de sorte a ce que cela serve le film. Il se permet aussi une réflexion sur l’humanité avec le fait que les extra-terrestre fond ce que les humains se font entre eux, pas réellement d’état d’âme à avoir finalement. Des clichés dont auraient pu être évités Malgré le scénario bien travaillé, on en sort tout de même avec un arrière goût. En effet une scène où l’ont voit un jeune apollon torse nue tout droit sortie d’une pub pour un shampoing semble être totalement hors sujet, le but étant de faire fondre les jeunes adolescentes en herbes. Cette scène m’a beaucoup gêné, d’abords elle ne sert pas à grand-chose mise à part émoustiller notre héroïne et le publique féminin de plus elle est amener dans un contexte très noir qu’est celui de la fin de l’humanité. En vu de la situation on est en plein cliché « Twilight » pour le coup. On sent que cette scène est là car les producteurs visent un publique donnée, ce qui exclu un certain publique également. Cette scène n’est pas le seule clichée car la beauté est un élément centrale, les personnages principaux sont tous beau, trop même et cela fait partie du cliché film pour ados. On y suit également dans le film, un groupe d’enfants soldats où cela semble plus réaliste tout de même question beauté, mais les personnages principaux manquent tout de même de défauts pour que l’ont y croient une seule seconde. Je parlais au dessus de la réflexion sur l’humanité où les extra-terrestre disent qu’il ne valent pas mieux que nous. Le film se conclue aussi sur une phrase des plus clichées « ce qui fait notre force c’est notre humanité ». Je pense que l’ont attendait un peu plus que cette réflexion surtout après avoir vu l’humanité être une espèce en voie de disparition. Je l’avais déjà dit dans une ancienne critique mais j’ai toujours trouvé cela grotesque dans ce genre là, le fait que le héros ou l’héroïne ai une réflexion narrative finale, se serait tellement plus profond qu’il y ai juste un silence, juste des regards qui en disent long, se serait tellement plus adulte. Ce ne sont que de petits détails dans le films mais cela fait tâche d’huile tout de même et c’est ce qui conduira également aux critiques assassines de la presse à la sortie du film. Des dialogues trop pauvre par rapport au sujet Là aussi en présence de clichés nous avons aussi des dialogues trop pauvre pour le sujet abordé. On devrait être plus sur des dialogues comme « la route » ou même de la série « the walking dead ». Même si il s’agit d’adolescents, il faut les prendre comme des adultes. Il n’y a que le personnage de Nick Robinson qui est traité comme tel, et c’est ce qui manque dans le film. Alors les dialogues eux aussi sonnent faux et parfois peuvent rendre le long métrage comme irritant, proche d’une série B. Une bonne réalisation Certains effets peuvent être grossier dans un film, faute de moyen par exemple. Pour masquer cela, certaines astuces de mise en scène existent pour maquiller au maximum les défauts. C’était le cas dans les « dents de la mer » où le requin est montré que rarement afin de ne pas voir les effets ratés. La 5ème vague utilise aussi cela, la scène ou des extra-terrestre essayent de tuer Cassie Sullivan, un combat entre le personnage de Evan Walker et les agresseurs se produit. Le tout se passant dans un endroit très sombre les effets sont masqués se qui rend la scène très bien foutu avec des effets très bien rendu. Les cadres, les rendu en action, tout est propre et soigné. On prend aussi le temps de poser les personnages et de rendre le tout accrocheur via la situation. Des scènes surprenantes Là où je trouve le film sympathique c’est que certaines scènes sont adultes et c’est là que le film aurait dû s’attarder et supprimer les clichés. En effet au début du film, cela commence avec notre héroïne qui tue de sang froid un homme en nous épargnant aucun détails, difficile de se dire que l’ont rentre dans un film pour ados fait pour les ados. De plus nous faisons un retour en arrière sur ce qu’elle était avant à savoir une ado ordinaire ce qui la rend très attachante sur ce qu’elle deviens par la suite. Le film nous montre également les différentes vagues avec les pertes qui les accompagnent, on hésite pas à parler de la mort, l’absence et la peur de disparaître à son tour. La mort est beaucoup évoquée, l’absence également d’où la surprise de certains clichés qui n’auraient jamais dû polluer le film. Nous y voyons aussi des enfants de tout âge avec des armes, certains n’ont pas appris à lire qu’ils ont un M-16 entre les mains. Je trouve ça très osé surtout avec les débats qui animent les états unis sur le port des armes en ce moment et de les montrer ainsi. C’est osé et cela renforce le côté adulte du film. Des critiques presse assez injuste sur le film J’en conviens le film n’est pas parfait, mais ce n’est pas non plus dénué d’intérêt. Le film a un scénario cohérent, adulte mais à côté de cela il y a aussi des clichés et des dialogues pouvant faire grincé des dents. Et cela n’a pas manqué au journalistes qui dézingues le film uniquement sur le fait que pour eux ils ne voient que le successeur de Twilight. Comme disait Obi-Wan Kenobi : « l’œil ne voit que la surface des choses, ne t’y fie pas ! », c’est un peu le cas avec la 5ème vagues. Alors certes, il a des clichés et il comportent beaucoup de scènes intéressantes qui évoquent des sujet très adultes. La scène du tsunami, de l’épidémie ou du massacre des parents sont des scènes plutôt marquante et plutôt bien réalisé. Pourtant les critiques ne retiendrons qu’un digne successeur de Twilight. Des placements de produits assez grossié Sony finance le film et ça se voit. Acheter son nouveau portable s’il vous plaît. . En résumé Le film a des dialogues pauvre et une impression de déjà vu avec des clichés qui m’ont parfois fait bondir, je ne peux pas le nier. Cependant le film est loin d’être un navet, le scénario reste cohérant, la réalisation est très bien fini, et les sujets sont parfois traités de façon adulte. Il en reste tout de même moyen et n’arrive pas à la hauteur d’Hunger Game. Le film arrive peut être trop tard et on sent chez les spectateur, ainsi que moi-même une forme de lassitude sur ce genre de film. Reste à espérer que les suite suivrons un autre schéma trop codifié à mon goût afin de changer les choses pour faire renaître le genre ce qui est parfaitement possible pour la 5ème vague. Article : Gautier
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