Mon avis sur LA LA LAND : 11/20
20/1/2017
Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? On n’entendait parler que de ce film depuis les derniers golden globes, 7 victoires autant dire qu’il a tout raflé. Finalement ce n’est pas très étonnant encore moins si il fait de même au oscars puisque c’est un hommage au cinéma hollywoodien. Après l’excellent Wiplash, Damien Chazelle s’attarde encore une fois sur le Jazz mais aussi sur le cinéma hollywoodien des années 50. Ajoutez la touche comédie musicale et LA LA LAND est né. Une esthétique cherchant à plaire C’est très beau et les couleurs sont en générale très bien choisit. Après tout, les années 50 ont toujours été présenté ainsi dans le cinéma hollywoodien. Les golden globes ou les oscars sont tellement en émerveillement quand il s’agit de l’histoire et les hommages sur Hollywood qu’ils sont forcément gagnant. Il suffit de voir pour le film The Artist qui en faisait de même. Après tout l’esthétique reste important dans le genre comédie musicale, cependant on a beaucoup l’impression de voir une publicité sur le cinéma américain en oubliant parfois le fil conducteur du récit. L’alchimie des deux acteurs fonctionnent toujours Emma Stone et Ryan Gosling sont toujours aussi magnifique en couple et ça fonctionne à chaque fois que se soit dans Crazy Stupid love et Gangster Squad. Là aussi il y un comme un gout de déjà vu. Cette alchimie ne réserve aucune surprise sur le jeu des acteurs, reste le chant pour Emma Stone et le piano pour Ryan Gosling afin d’avoir un semblant de nouveauté. Je ne peux avouer que leur jeu est juste et relève aussi d’une performance, les chorégraphies restent très impressionnante et la musique entrainante pour les deux acteurs. Réalité, fantasme, la comédie musicale trouve parfois son sens La comédie musicale est un genre particulier, ça ne plait pas à tout le monde. Le moulin rouge reste un de mes films fétiches, donc je ne tape pas sur le genre au contraire. Mais là aussi parfois cela fait mouche, prenons la scène d’introduction au film sur l’autoroute qui techniquement est assez folle, on dit ça à chaque fois qu’il y a un plan séquence mais on ne peut qu’admirer le travail tout de même. Dans cette scène les gens s’ennuient écoutant un style de musique différent puis dans un fantasme grandissant tout le monde se met à danser et chanter. Mis à part que cela soit beau, sympa à regarder et une musique qui vous restera en tête jusqu’à la fin de la semaine, cette scène ne sert à rien. Dans le moulin rouge, par exemple, on a un peut près la même scène à l’intérieur du bâtiment et c’est là que les personnages sont présentés, mais là les personnages que l’ont voie à l’écran on ne les reverra jamais et ça ne fait pas avancer le récit c’est juste beau à voir. Pour le reste c’est justifié, je n’ai pas vu d’autre scènes avec des musiques qui ne soient pas là sans avancer l’histoire. Je vous parlerai du dernier acte qui à mon sens est incroyable et relève admirablement la note du film. Car celui-ci est étonnamment pessimiste, là où le film nous présente des personnages coloré et plein de vie, le final nous emmène là où le spectateur aurait voulu que les personnages finissent. 5 années ont passé les personnages ont réalisé leurs rêves mais chacun de leur côté, leurs passions a finalement gagné mais séparément. On s’en aperçois assez vite mais là où c’est plutôt fort c’est qu’on se refait le film si nos personnages avaient fini ensemble tout deux avec projet accomplie tel un fantasme comme l’est une comédie musicale finalement. Les deux regards se croisent leurs sourires en disent long pour savoir si ils ressentent toujours la même chose. La passion prend souvent le dessus, cela m’a beaucoup rappeler Birdman sur certains plans où là aussi on suit un passionnée. Un récit très lambda tenant sur 2h08 Voilà le gros point noir du film, son histoire. Même si la dernière séquence est vraiment très bien, cela ne suffit pas à tenir 2h08 sur le sujet. En effet le scénario est assez maigre, très maigre, au point de véritablement s’ennuyer près de la moitié du film. Heureusement que la musique est sympa, surtout avec quelques morceaux jazzy, qui est un vrai régale pour les oreilles. La musique rythme le long métrage et donne coup de fouet, mais en grattant l’histoire c’est vraiment trop classique et la durée du film trop longue pour ce qu’elle raconte. En résumer Le triomphe que le film perçoit n’est finalement pas une surprise car il rend hommage au cinéma hollywoodien des années 50, un peu comme The Artist en 2011. Un dernier acte plutôt bien trouvé et magnifiquement orchestré ne sauve malheureusement pas le film. Cherchant à plaire avec de la couleur et de beaux plans, quand il faut tenir 2h08 c’est assez complexe. La musique sauve parfois les meubles et rythme le film, surtout quand on a une première partie qui n’a presque pas d’histoire à raconter. Même si le film est bourré d’hommages comme « chantons sous la pluie » ou « la fureur de vivre » le film reste trop classique, où l’impression de voir une publicité sur le cinéma américain est assez présente en oubliant parfois le fil conducteur du récit. Article : Gautier
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