Mon avis sur Les Huit salopards : 13/20
29/1/2016
Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L’un de ces huit salopards n’est pas celui qu’il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l’auberge de Minnie… Parmi les réalisateurs sur côté, Quentin Tarantino est en haut de l’échelle. Je dois avouer que ces derniers films comme Inglorious Basterds et Django m’ont beaucoup plus et je confesse ne pas tout aimer dans sa filmographie. Alors les 8 salopards semblent être juste moyen au vu de la note il reste tout de même de bonne qualité mais avec aussi des défauts notables. Des dialogues soignés et travaillés C’est le premier point que j’aborde car pour moi, il s’agit de la meilleur chose dans le film. En effet c’est très bien écrit et les répliques sont peut être déjà culte. Elles ne sont pas là pour faire forcément de l’humour mais cela reste subtile et toujours pertinent. Une mise en scène très respectable Nous sommes dans un huit clos donc on reste toujours soft. Après ce n’est pas parce que c’est Tarantino que je crierais au génie. Si on regarde bien il est construit comme un film d’horreur assez classique. Quand je parle de film d’horreur, je parle de films où l’effet de groupe est au centre de l’intrigue (the Mist, the Thing, le bazar de l’épouvante…). Ces films, y compris les 8 salopards, ont tous un point commun : la méfiance de l’autre. Et c’est filmé de cette façon, à noter également aussi la musique qui rappel beaucoup les films d’horreurs des années 80 – 90, c’est d’ailleurs l’intention du réalisateur puisque à la baguette Ennio Morricone avait déjà travailler sur The Thing. Parfois long, un peut trop même Alors vous allez me dire que c’est une intention de réalisation pour explorer la tension entre les 8 salopards et vous avez raison, mais il m’arrivait tout de même de m’ennuyer sur certains passages. Cela dit même si j’ai adoré Django, la scène dans la calèche avec Léonardo Dicaprio souffrait du même handicap malgré que ce soit bien écrit. Des acteurs qui s’éclatent On sent clairement que le réalisateur et les acteurs s’éclatent à jouer dans ce genre de film. Je pense même que cela doit être plus facile pour créer une interprétation d’ailleurs. Un gros effort sur la création de chaque personnage est fournie sans rentrer dans le cliché. En résumé Je dois avouer ne pas avoir grand-chose à dire sur le film. Ce n’est pas le meilleur film de Tarantino, je ne suis pas non plus fan de tout son travail, mon avis ne sera pas forcément les plus objectives. Je l’ai trouver un peu long même si c’est l’intension, mais les dialogues et le côté parano et salopard du groupe nous mettent mal à l’aise de façon à être intriguant jusqu’au bout. Les acteurs sont tous bon et leurs personnages bien travaillés . Je pense que les fan du réalisateur y trouverons facilement leur compte. Article : Gautier
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