Mon avis sur Love & Mercy : 17 sur 20
18/10/2015
Derrière les mélodies irrésistibles des Beach Boys, il y a Brian Wilson, qu’une enfance compliquée a rendu schizophrène. Paul Dano ressuscite son génie musical, John Cusack ses années noires, et l’histoire d’amour qui le sauvera. Premièrement, le film explore deux périodes de la vie de Brian Wilson, de plus joué par deux grands acteurs : Paul Dano pour la version 20 ans et John Cusack pour la version 40 ans. Grace à cela, nous avons l’impression de voir deux films en un seul, et cela favorise le rythme du film, à savoir que les Biopics sont très lent dans leur rythmes, celui là a trouvé le moyen de contourner le problème . Deuxième chose, lorsqu’un studio doit faire un Biopic il faut s’assurer qu’il y ai de quoi faire un film d’où moins 1h30, avec une histoire plus qu’intéressante et des rebondissements tout au long de sa vie ou sur une partie de sa vie. Les deux périodes de la vie de Brian choisit pour le Biopic sont les périodes où tout ce qui est raconté est intéressant, et même avec des rebondissements, si vous ne connaissiez pas la vie de Brian Wilson comme moi. Troisième chose qui favorise aussi le rythme, la bande original, le fait de choisir les Beach Boys comme Biopic favorise la Bo mais la bande original est incorporée de façon intelligente, le réalisateur aurait très bien pu prendre une dizaine de chanson du groupe et en mettre un peu partout mais pas du tout. Nous avons quelques extraits dans l’intro du film qui peuvent situé le spectateur au moment de leurs carrières et leurs grand succès puis nous avons la construction de l’album Smiley Smile où se sont les instrumental qui en ressortent puis les voix, la partie où il a 40 ans ne dévoile en rien la musique de Brian mais une musique original, nous sommes sur une période de sa vie où le processus créatif est en sommeil. Quatrième élément le biopic n’est pas fait de façon chronologiques les deux époques se mélangent, et assez bien d’ailleurs, ce qui fait qu’au départ mais cela à plus d’impact par la suite. Entre folie et Génie il n’y a qu’un pas et c’est ce qu’explore la partie dans les années 60, pour la partie année 90 le film explore amour et manipulation. Là où le film est très fort c’est que les deux époques racontent deux histoires totalement différentes même si elles sont liées. Le fait de faire ce choix créatif, nous amène un film passionnant. Pour la mise en scène quelques bonnes idées sont également à l’écran, se voulant comme un portrait de Brian la mise en scène s’en rapproche mais elle explore aussi l’aspect de la maladie et également la passion qui émerge grâce à cette-ci. De plus la manipulation fait dans la seconde vie de Brian elle se veux très cadré tout comme l’est sa vie a se moment là. Les scènes où il rencontre sa future femme commence comme un film romantique bateau en visualisant juste la partie émerger de l’Iceberg du personnage. Le montage lui est fait de façon intelligente comme je le disais plus haut en mélangeant les deux époques. Pour résumer le film est une réussite passé inaperçu, je pense qu’il faut tout de même en savoir peu sur le personnage pour le découvrir et regarder cette histoire vrai aussi dingue que cela puisse paraître. Des acteurs formidables et une construction intelligente, Bill Pohlad réussit l’impensable pour moi, faire un bon Biopic. Si on se réfère au fait que se soit son premier film il faut savoir que c’est déjà un excellent producteur en choisissant en générale des projets qui sont très bien critiqué dans la presse ( in to the wild, 12 years slave…). Je ne peux que le conseiller. Article : Gautier
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