Mon avis sur Steve Jobs : 13/20
12/2/2016
 Dans les coulisses, quelques instants avant le lancement de trois produits emblématiques ayant ponctué la carrière de Steve Jobs, du Macintosh en 1984 à l’iMac en 1998, le film nous entraîne dans les rouages de la révolution numérique pour dresser un portrait intime de l’homme de génie qui y a tenu une place centrale. 2ème biopic sur Steve Jobs et cette fois ci porté par l’excellent Danny Boyle. Le film nous porte en 3 actes bien distinct et est souvent comparé, à tord ou à raison, à une pièce de théâtre. Force est de constater qu’il ne s’agit pas du meilleur film de Danny Boyle, Steve Job est tout de même intéressant et vaut tout de même le coup d’œil.  Des dialogues très bien écrit Ce n’est pas une surprise car même ce qui n’aime pas le film constatent que les dialogues sont très bon. Les dialogues montent en intensité comme un acteur qui stresse en coulisse avant la montée sur scènes. Aaron Sorkin est à l’écriture et cela se sent, les dialogues s’intensifient avant chacune des 3 conférences et c’est plutôt malin car cela donne un très bon rythme au long métrage. Un montage exemplaire donnant une dimension supplémentaire à la mise en scène Là où Danny Boyle excelle c’est bien sur le montage de ses films, il y incorpore toujours quelque chose de nouveau, rappelez vous les images subliminales dans Sunshine, le montage à l’envers dans Slumdog Millionnaire et là nous avons des scènes qui se mélangent entre le passé et le présent. Une scène me vient à l’esprit mais ce n’est la pas la seule du film, John Sculley, joué par Jeff Daniels, demande à Steve Jobs pourquoi tout le monde pense que c’est lui qui l’a viré et en parallèle nous avons une scène du passé où Steve Jobs engage John Sculley pour la marque à la pomme. Ce parallèle de temps montre deux scènes se mélangeant alors que la conversation est une opposition parfaite. Je trouve cela judicieux et je dois avouer ne pas être habitué à voir cela au cinéma. Des acteurs possédés Les acteurs sont tous excellent, Michael Fassbender est dans le rôle et aucune fausse note n’en sort mais ce n’est pas le seul talent les seconds rôle aussi sont parfaitement habité par leurs personnages. Mention spéciale pour Kate Winslet qui n’a pas démérité son golden globe.  3 histoires évolutives Le film ne fait pas forcément honneur à Steve Jobs, au contraire même, on le voie plus comme un spécialiste du marketing qu’en inventeur de génie ce qui est plus proche de la vérité finalement. Les 3 histoires présentes dans le film font évoluer le personnage et toujours grâce à sa fille qui le remettra toujours en question. Steve Jobs n’est pas le seul à évoluer celui de Steve Wozniak, joué par Seth Rogen, ou nous avons au début quelqu’un de timide et qui s’affirme beaucoup plus vers la fin. Mais romancer… Le scénario est inspiré de la biographie de Steve Jobs rédigée à sa demande par Walter Isaacson. Mais Aaron Sorkin a du romancer tout de même son scénario afin d’être plus pêchu. Le problème est de distinguer la romance du vrai. Pourtant si on lit la vie de Steve Jobs il n’y a pas besoin de tant de romance que cela pour faire un bon Biopic.  Ne vaut pas « les pirates de la Silicon Valley » Et c’est peut être mon principale soucie sur ce second Biopic de Steve Jobs, cela ne vaut pas le téléfilm basé sur la guerre entre Bill Gates et Steve Jobs. Le téléfilm était très bien fait et très intéressant on y voyait même le style de management du créateur d’Apple où il faisait travailler 90h par semaine les employés de sa société. Alors quand le projet d’un second biopic et qui en plus écrit par Aaron Sorkin, le projet devenait très intéressant car je m’attendais à un social Network à la sauce Apple ce qui est loin d’être le cas malheureusement. En résumé Steve Jobs est un bon film mais je dois avouer être quelque peut déçut vu l’équipe qui entoure le film. A ma grande surprise, ils nous on sortie un film que personne ne s’attendait à voir, le films en 3 actes fait évoluer les personnages de façon théâtrale avec des dialogue soignés. Je regrette seulement qu’on arrive pas à faire un Biopic entier sur Steve Jobs avec les guerres d’entreprises qu’il a connu, il est vrai qu’il existe des téléfilms ou documentaire retraçant ces parcours cependant nous avons eu deux Biopic qui survolent quelques aspects de sa vie. Cependant Danny Boyle arrive tout de même à nous offrir un film sur un personnage et son rapport avec ses proches et c’est d’ailleurs l’intention du réalisateur et du scénariste. Article ; Gautier
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