Mon avis sur Strangers Things : 17/20
19/8/2016
 A Hawkins, en 1983 dans l'Indiana. Lorsque Will Byers disparaît de son domicile, ses amis se lancent dans une recherche semée d’embûches pour le retrouver. Dans leur quête de réponses, les garçons rencontrent une étrange jeune fille en fuite. Les garçons se lient d'amitié avec la demoiselle tatouée du chiffre "11" sur son poignet et au crâne rasé et découvrent petit à petit les détails sur son inquiétante situation. Elle est peut-être la clé de tous les mystères qui se cachent dans cette petite ville en apparence tranquille… Il s’agit peut être de la série de l’été, et peut être même des meilleurs nouveautés de l’année. A la fois intrigante et bien dirigé, cette nouvelle série nous offre aussi beaucoup de nostalgie par son époque qu’est les années 80 mais aussi par ses nombreuses références et clients d’œil aux générations de cette époque.  De nombreuses références Et elles sont légion, passant par E.T et les Goonies, voir même des références au téléfilm « ça » les créateurs se sont amusés à en glisser un peut partout. Pas facile de recréer la cohésion d’un groupe d’enfants tel que Stand By Me ou les Goonies pourtant c’est bien un pari réussit que nous offre la série. Une histoire proche de Rencontre du 3e Type (1977)  La cabane où tout commence, comme dans E.T. (1982)  Le déguisement de E.T. (1982)  La poursuite camions contre vélos, façon E.T. (1982)  Les vélos de E.T. et des Goonies (1982/1985)  La bande des Goonies (1985)  Dustin est le Choco des Gonnies (1985)  Barbara est la "Stef" des Goonies (1985)  Les expériences à la Firestarter (1984)  Un incubateur à la Alien (1979)  La mission sur les rails de Stand by Me (1986)  Les clins d'oeil à The Thing (1982)  Une communication façon Poltergeist (1982)  Le monde nébuleux de Freddy : Les Griffes de la nuit (1984)  Une bande son exemplaire La bande son est très ancrée années 80, normal me direz vous cependant, elle nous offre aussi des musiques aussi de notre époque tel que Moby dans l’épisode 8 qui est juste majestueux. La bande son donne du rythme aux épisodes, mieux encore elle donne aussi une ambiance vraiment intéressante. Un scénario classique mais intriguant Comme il y a beaucoup de références, le scénario en prend un coup, et sonne un peut comme du « déjà vu » cependant vu l’ambiance et à la qualité de la réalisation on ne peut rester scotché devant. Il faut savoir que ceux qui ont créer la série sont fan des films des années 80 du coup la mise en scène reste tout de même plus cinématographique que télévisuel. De même que les épisodes sont au nombre de 8 donc c’est assez court pour ne pas en faire trop. On sent que cette série se concentre sur la qualité que sur la quantité, pour le coup pas d’épisode en trop et chacun d’entre eux restent très divertissant. Attention à l’effet Lost Beaucoup de mystères autour de l’histoire, et toutes les questions ne sont pas toutes résolues à la fin de la saison 1. Cependant Netflix compte faire une saison 2, il faudra faire attention à ne pas surenchérir sur les mystères et les dénouements afin de pas décevoir façon Lost. En effet rappelez vous de cette série qui à chaque saison nous poussaient à nous poser d’avantages de questions pour au final nous décevoir et sans tout révéler.  En résumer C’est une réussite, pas facile de diriger un groupe d’enfants , fabriquer cette cohésion doit permettre de donner exemple sur d’autre film comme le prochain remake de « ça ». De plus la série se concentre sur une période très nostalgique et le rendu est juste super. Il faut juste par l’avenir faire moins de références afin que la série se fabrique sa propre identité et ne pas aller trop dans le mystère pour ne pas décevoir. Cependant la série emprunte une bonne direction et je n’ai qu’une hâte c’est de voir la suite. Article : Gautier
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