Mon avis sur T2 Trainspotting : 18/20
11/3/2017
D’abord, une bonne occasion s’est présentée. Puis vint la trahison. Vingt ans plus tard, certaines choses ont changé, d’autres non. Mark Renton revient au seul endroit qu’il ait jamais considéré comme son foyer. Spud, Sick Boy et Begbie l’attendent. Mais d’autres vieilles connaissances le guettent elles aussi : la tristesse, le deuil, la joie, la vengeance, la haine, l’amitié, le désir, la peur, les regrets, l’héroïne, l’autodestruction, le danger et la mort. Toutes sont là pour l’accueillir, prêtes à entrer dans la danse... La suite 20 ans après, la plupart d’entre vous n’y voyait pas d’intérêt. Pourtant ce film complète parfaitement le premier film et nous offre même une meilleure appréciation du premier film qui était déjà culte. Ajoutez à cela une mise en scène très inventive comme Dany Boyle sait le faire et vous aurez cette suite qui va au-delà même des espérances. Un film complétant son aîné Danny Boyle a su depuis de nombreuses années nous surprendre avec son cinéma. Les suites ne l’intéresse pas, d’ailleurs T2 trainspotting est une autocritique sur les suites, en particulier des suites qu’on attend pas forcément. Si le premier Trainspotting pouvait manquer de développement sur les personnages secondaire, celui-ci va plus loin sur leurs passés, parfois même au-delà des années 90 pour renforcer l’idée même de l’amitié. Beaucoup pense qu’il s’agit d’une suite inutile car les personnages n’ont pas évolué, alors dans ce cas cette critique est également valable pour le premier opus car n’oublions pas la signification du titre : « Trainspotting, hobby qui consiste à regarder les trains pour noter leurs numéros de série » ce qui traduit l’ennuie des jeunes dans la société. Certes 40 ans ont passé, mais mise à part Renton aucun n’évoluait non plus dans le premier film et c’était d’ailleurs son propos. Spud, reste quand à lui celui qui évoluera, il en faut toujours un . Il est l’incarnation du serpent qui se mord la queue, avec une grande difficulté à sortir de l’enfer de la drogue. Parfois la société nous montre certaines personnes comme des déchets où se cache de grand artiste. Les personnes les plus dans la merde trouverons toujours les mots les plus sincères et juste. Renton qui à première vu semble complètement stupide de revenir. Sauf que non, là aussi c’est justifié. En effet Renton à choisit la vie à la fin du premier film, mais personne n’a dit qu’il allait la réussir… revenir aux origines reste plus facile pour le personnage et régresse totalement, le plus dure pour le personnage est de l’accepter. Si on analyse le plan de fin qui restera surement dans les mémoires, c’est un train qui va nulle part, faisant des aller et retour symbolisant justement le refus d’avancer. La cas de Renton nous démontre même que la vie peut devenir chiante en vieillissant en se rangeant dans le moule comme tout le monde et que revivre les choses à 40 ans comme si on en avait 20 peut être pathétique. Sick Boy est toujours dans les coup foireux, et on attendais pas non plus une quelconque évolution de sa part… cependant on sent tout de même que celui-ci est plus intéressant et que son amitié pour Renton reste intacte malgré l’arnaque il y a vingt ans comme si il restait celui qui entraine tout la bande. Begbie a l’excuse de la prison pour ne pas avoir évoluer. Il a d’ailleurs du mal à se faire à l’idée que la société a évolué. Beaucoup disent que se second film n’apporte rien sur le développement des personnages. Pourtant dans le premier film ce personnage est à peine développer on sait juste son addiction à la violence peut avoir de grande conséquence. Quand ce personnage a quitté cette société, on laisser une ville assez pauvre où il était difficile de ne pas flancher dans la criminalité. Edinbourg n’a plus le même visage et est devenue une véritable capitale économique. On apprend qu’il a une famille et qu’il veux entrainer son fils dans ses combines. Il s’aperçoit que son fils a su évoluer avec la société ce qui lui a permis d’avoir plus de chance que lui au même âge. On en apprend même sur sa propre enfance qui accentue l’origine de sa violence. Diane et Gail, l’ex de Renton et Spud, justifie leurs présences ou caméos, dans le but de démontrer qu’elles restent plus mature que les hommes. Les personnages masculin refusent de grandir d’évoluer, la difficulté pour les hommes de vieillir est même d’ailleurs le thème principale du film. Ces femmes représente ce qu’ils auraient aimé si ils avaient évolués. Les personnages sont complet ou sont complété par cette suite qui s’avère finalement utile sur cette légende qu’est Trainspotting. Pire encore, certains accusent l long métrage de n’avoir aucune identité car il n’existe que par son ainé mais soyons franc, avec analyse le film évoque la désillusion et la peur de vieillir, de regarder sa jeunesse avec l’insouciance de vivre à fond le moment présent comme si on était invincible. Les personnage sont plus développé et certains « non dit » sont mis sur la table comme les morts du premier film comme le bébé et Tommy. D’autre éléments avant le premier film sont aussi évoqués comme le père de Begbie, ou encore Renton et Begbie en classe, même les premiers fixes entre Sick Boy et Renton. L’incarnation des personnages toujours présente Une réussite car on ne se rend pas compte mais reprendre des personnages,20 ans après c’est loin d’être aisé. On applaudit la performance de tous les acteurs qui malgré leurs personnages et leurs décisions restent très attachant. Une mise en scène très artisanal et original Danny Boyle devrait suffire à vous convaincre. Certains reproche l’aspect « clipesque » du film pourtant on ne le reproche pas dans le 1er du nom. Dans celui-ci, l’originalité est tout de même présente, des incrustations du passé sur une voiture (rappelant presque la Delorean de retour vers le futur quand elle dépasse les 88 miles à l’heure). La scène (dispo dans la bande annonce) où Ewan Mc Gregor est à table où son père évoque sa mère et l’ombre sur le mur qui la représente, juste magnifique. Les ombres sont d’ailleurs beaucoup évoqués dans le film, symboliser les pertes du passé. Gros travaille sur les lumières également, rien que la scène de course poursuite dans Edinbourg semble tout de même révélateur. Beaucoup de plans magnifique autour du film qui propose un aspect très artisanal et rechercher sans en faire trop comme cela pourrait être le cas pour une suite. Une bande original toujours aussi marquante Elle reprend principalement la bande original, on va pas se mentir mais elle est mélangé aussi aux musique d’aujourd’hui ce qui renforce l’évolution de la société. Ajouté a cela un travail de remix de certaine musique du premier film qui accentue l’effet du passé et le message porté par le film. Une nostalgie maitrisée et qui fait sens Un exemple, un Jurassic world ou un Star wars épisode 7 ira faire le même film avec des personnages différent comme si le fan boy refusait de s’adapter et restait coincé dans le passé. Trainspotting fait partie des films qu’il ne faut pas toucher et Dany Boyle le sait car son film est devenue comme une icône des années 90. Au lieu de faire le même film, le réalisateur choisit au contraire de brasser la nostalgie par ses personnages. Rester coincé dans le passé, refaire les mêmes films, c’est pour Danny Boyle, une critique direct envers le public et l’industrie du cinéma qui veux toujours la même choses ce qui conduit à un art totalement aseptiser et sans réelle évolution. T2 n’est pas le même film que le premier, les souvenirs sont là uniquement pour appuyer le fait de rester coincé dans le passé. En résumé T2 trainspotting complète son aîné avec de la valeur ajouté aux personnages. Beaucoup ne comprendrons pas ce retour et pourtant tellement de sujets y sont abordés. Il y a plusieurs évolutions comme celle de la ville d’Edinbourg et des jeunes d’aujourd’hui qui ne fuit plus la société comme il y a vingt ans. Il y également les personnages féminin montrées comme de véritables adultes. T2 Trainspotting garantie l’ironie de cette bande presque en le faisant régresser. Le film démontre beaucoup de choses surtout quand 20 ans ont passé, le refus de vieillir et d’avancer comme un train qui fini sa trajectoire repart en arrière. C’est aussi pour Danny Boyle, une auto-critique direct envers les suites, le public et l’industrie du cinéma qui veux toujours la même choses dans les films ce qui conduit à un art totalement aseptiser et sans réelle évolution. Article : Gautier
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