Mon avis sur The Green Inferno : 10 sur 20
11/11/2015
Un groupe d'activistes new-yorkais se rend en Amazonie et tombe entre les mains d'une tribu particulièrement hostile. Le nouveau Eli Roth nous plonge en pleine jungle, l’après Hostel est il a la hauteur ? Nous obtenons pourtant une note plus que moyenne où le genre semble peu à peu à bout de souffle. Un scénario trop classique Ce qu’on peut retenir dans un premier temps du film c’est que son scénario est dans la catégorie « déjà vu ». Il est vrai que le réalisateur aime ce genre en exposant un film presque classique dans un premier temps puis créer la rupture en devenant un « torture porn ». Cependant malheureusement nous devinons assez facilement ce qui va se passer, on devine très simplement même les événements futurs. Contrairement à Hostel où la rupture semblait nette jusqu’à même créer une désorientation total du spectateur. Nous sommes dans l’inconnu sans savoir quelle issue le scénario empruntera. Avec Green Inferno, la rupture est là également sauf que les événements sont trop prévisibles. Un exemple pour illustrer mon propos, au début du film nous avons des étudiants écoutant un cours expliquant que certaines tribus fond des choses pas très orthodoxe aux femmes avec quelques photos en fond, a ce moment du film on devine que cela arrivera au personnage principale féminin dans la suite des événements. Par chance le film ne dure que 1h40, ce qui fait que malgré une histoire prévisible on ne s’ennuie pas pour autant. Un rythme assez rapide Les événements s’enchainent assez rapidement dans le film et ça le réalisateur sait bien le gérer. Les plans sont très propres et le montage plutôt bon même si on n’a pas de réel prise de risque. Des personnages assez caricaturaux Autre fait que le film reste moyen, c’est les personnages assez caricaturaux à la différence des indigènes qui eux par contre sont parfait. Ces personnages nous les avons vus mille fois dans ce genre de film. Quand on voit ce genre de long métrage, on aimerait tellement cassez ces codes pour créer de l’originalité, pourtant Eli Roth semblait renouveler le genre. Du gore tout de même Rassurez vous, nous avons tout de même le côté gore qui ressort du film avec plusieurs scènes mémorable. Petite astuce, ne pas faire comme moi, c'est-à-dire ne pas regarder la bande annonce pour conserver quelques surprise concernant ces scènes. La bande annonce malheureusement en dévoile trop ce qui ma gâché le si peu qui me restait en terme de surprise scénaristique. Un environnement qui change Là où le film était prometteur c’était l’environnement de la jungle. Je parlais de désorientation que le réalisateur affectionne tant et quoi de plus déstabilisant que la jungle amazonienne. Beaucoup d’astuce de mise en scène pouvait être mis en place sur ce genre d’environnement mais là aussi c’est très classique. On applaudit tout de même le fait d’être dans un autre environnement tout comme Hostel qui se passait dans l’est de l’Europe, Eli Roth a tout de même le mérite de poser ces caméras dans des lieus que l’on n’a pas l’habitude de voir à l’écran. En résumé Le film est malheureusement trop classique, trop déjà vu avec un groupe de personnages qui avaient déjà été parodiés par d’autres films. On est loin en termes de qualité du long métrage Hostel. Même si le gore est là et même si l’environnement change, le film n’arrive pas à être sauvé de la catégorie « film très moyen ». Article : Gautier
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