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Mon avis sur the Walk (rêver plus haut) : 15 sur 20

3/11/2015
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Biopic sur le funambule français Philippe Petit, célèbre pour avoir joint en 1974 les deux tours du World Trade Center sur un fil, suspendu au-dessus du vide.

Je dois avouer avoir eu très peur de voir ce film, dans le sens où il s’agit d’un biopic et que la bande annonce et le synopsis  ne m’ont pas vraiment convaincue. Alors qu’en est-il vraiment ?

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Une prouesse technique incroyable

Le gros point du film reste les effets de lumière et la profondeur que peu offrir la 3D. N’ayant pas le vertige en générale, j’étais réellement sur le fil avec le personnage et cette sensation de vide était bien présente. En tant que spectateur vous devenez littéralement acteur. La 3D sert la mise en scène comme jamais sur le long métrage. Nous sommes acteurs de ce rêve organisé par un fou. Nous sommes même entrainés par cette folie dans le but et de ressentir ce que le personnage ressent. Aucun film ne la fait aussi bien que the Walk.

Un récit plus profond qu’il n’y paraît

Si l’histoire se résume à ce qu’un funambule traverse de la tour nord à la tour sud du Word Trade Center il n’y aurait aucun intérêt d’aller voir le dernier Zemeckis. Bien évidement l’histoire est beaucoup plus profonde que ça.  Tout d’abords c’est aussi un hommage aux tours jumelles, quoi de plus beau que de l’évoquer autour d’un rêve orchestrer par notre funambule. De plus le film nous raconte une époque où les tours sont pratiquement achevées. Tous les films qui évoquaient le Word Trade Center depuis les attentats traitaient de leurs destructions. Le film s’attarde beaucoup sur la beauté de ces bâtiments proposant un rêve presque inaccessible. Mais ce n’est pas la seule chose évoqué dans le film, le rêve n’est que le tableau final mais attardons nous sur les détails et ses personnages. Joseph Gordon Levitt joue un personnage totalement égoïste, car ce n’est pas forcement une image très positif que l’on découvre malgré le genre Biopic. Car le personnage à une volonté de fer pour réaliser son rêve mais il est aussi très obsessionnel jusqu’à même être très désagréable avec son entourage. En effet le personnage n’écoute que lui et se remet parfois en question grâce au personnage joué par Charlotte le Bon cependant il ne voie pas autre chose que son rêve jusqu’a la délaisser. Je trouve la fin très sensée justement sur le côté émotionnel qui nous indique qu’il est aussi éphémère que le rêve à accomplir. Si on regarde les autres personnages ils sont comme des techniciens de théâtre, ceux qui préparent les scènes sans qui une pièce ne peut être possible et ce n’est pas anodin puisque le récit est construit comme un spectacle de cirque ou de théâtre.

Un jeu d’acteur théâtral et efficace

                Je parlais des rôles des acteurs et du récit construit comme une pièce de théâtre. Le réalisateur à pousser la chose jusqu’au bout avec ses acteurs. En effet les acteurs jouent les scènes comme au théâtre et cela se voie. D’ailleurs le film est même narré comme tel pour introduire chaque scène que l’ont s’apprête à découvrir. Cela ma évoquer parfois des éléments présents dans « le moulin rouge ». Le théâtre mais aussi un hommage fort au cinéma, car il y a même parfois des passages comiques rappelant fort les films muets de Charli Chaplin.
 
Mais sans la 3D…

Mais sans la 3D il ne reste que le récit malheureusement. L’impression de vertige est tout de même incroyable, la dernière demi-heure du film serait totalement moins poétique sans cette technique et le film aurait malheureusement beaucoup moins d’impact.

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En résumé le film est à voir au cinéma pour sa prouesse technique et sa dernière demi –heure qui vous apportera de grande sensation. Pour beaucoup le récit peut sembler lisse et dépourvu d’émotion, cependant il ne faut voir uniquement la surface mais voir le fond. En effet nous sommes sur un personnage qui n’est pas seulement là pour accomplir son rêve mais on parle du milieu du cinéma et du théâtre où les acteurs sont prêt à tout pour être en haut de l’affiche, peut importe les moyens employé pour y arriver même si on doit être égoïste et délaisser le reste, que se soit la famille et l’amour comme évoquer dans le film. Une fois arrivé au sommet de cette affiche il reste que le vide abyssale, même si le rêve et beau on reste complètement seul sur ce file. Je dois avoir apprécié la métaphore de cette histoire, elle reste poétique et très réaliste dans ce monde très fermé. J’aime l’idée également de faire revivre comme le fait le film le Word Trade Center cela reste le meilleur hommage que l’on puisse faire aux tours jumelles même si sans la 3D le film perd tout de même beaucoup de Charisme.


Article : Gautier
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