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Mon avis sur une vie entre deux océans : 15/20

19/10/2016
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            Quelques années après la Première Guerre mondiale en Australie. Tom Sherbourne, ancien combattant encore traumatisé par le conflit, vit en reclus avec sa femme Isabel, sur la petite île inhabitée de Janus Rock dont il est le gardien du phare. Mais leur bonheur se ternit peu à peu : Isabel ne peut avoir d’enfant… Un jour, un canot s’échoue sur le rivage avec à son bord le cadavre d’un homme et un bébé bien vivant. Est-ce la promesse pour Tom et Isabel de fonder enfin une famille ?

            Fan des deux acteurs, je me devais d’aller voir ce film malgré une bande annonce très démonstrative. Le long métrage fait très roman pour ménagère de plus de 40 ans, essayant de faire pleurer les chaumières. Certes il s’agit « d’un tir larme » mais tout fonctionne dans son assemblage nous offrant des émotions juste et sincère.

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Un film un peut trop long

                Se sera le seul défaut du film, sa durée. En effet le film étire certaines scènes et cela casse le rythme du film. Je persiste et signe que le film aurait pu durée 1h50 au lieu de 2h15. Ça aurait, je pense, plus d’impacts d’ailleurs, que le long métrage soit plus rapide dans ces propos. Un exemple tout bête mais l’introduction du personnage dans cet environnement inconnu après guerre  est beaucoup trop long pour présenter les personnages et n’apporte pas grand-chose sur l’intrigue. Cependant on apprécie tout de même parfois sa lenteur (un défaut sans en être un finalement) car le réalisateur n’hésite pas sur les plans de l’océan et la beauté des paysages. Il faut noter que la fin du film est le contraire du début à savoir très rapide et c’est peut être là que nous aurions aimé que les scènes dure un peu plus longtemps.

Des acteurs bien dirigés

                Michael Fassbender et Alicia Vikander sont tout simplement magnifiques, le film est comme un portrait de leur vie, les paroles sont assez minces mais leurs regards filmés au plus juste disent beaucoup sans qu’il y en ai à ajouter. Que l’ont soit fille ou garçon on ne peut que tomber amoureux dans le film et être compatissant dans leur histoire.

Une mise en scène réussit

                Certains plans, aussi lent soient ils, ne sont pas là par hasard. En effet, montrer l’absence n’est pas évident,  vous aurez parfois des objets vides ou des pièces vides pour le démontrer ce qui est assez astucieux. Montrer un choix cornéliens, deux choix possibles et vous comprendrez à la fois le titre et ce phare qui est le point de deux possibilités. Cet endroit paraît anodin dans le film et pourtant il veut dire tellement finalement. Une double lecture qui rend le film plus intéressant. Un phare étant un outil permettant de ramener les bateaux à bon port et nos personnages qui seront confrontés à revenir également sur le droit chemin en avouant un mensonge. L’isolement sur cette île confronte les personnages à leur isolement, il n’y a que nous spectateurs qui peuvent compatir à leur douleur comme si les autres étaient loin de tout. 

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Des images sublimées

                Les paysages font très carte postale mais que voulez vous les cadres sont tout simplement magnifique comme si le réalisateur souhaitait créer un univers à part et c’est très réussit. D’ailleurs je parle d’univers mais on peut faire aussi une corrélation avec l’Île qui s’appelle Janus presque comme un nom de planète, un endroit à part.
 
En résumer

                Le film est très réussit, les acteurs et paysages sont magnifiques et on a une mise en scène recherchée. Certes parfois le film est lent cependant nous sommes tout simplement nous aussi emporté par cette marée de sentiments.


Article : Gautier
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