• Accueil
  • Dossiers
  • Vinyle
  • FILMS
  • Series
  • Critiques vidéos
MOVIES365
  • Accueil
  • Dossiers
  • Vinyle
  • FILMS
  • Series
  • Critiques vidéos
MOVIES365

Mon avis sur 3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance

10/2/2018
Photo

      Après des mois sans que l'enquête sur la mort de sa fille ait avancé, Mildred Hayes prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux à l'entrée de leur ville.

      Le film va être très difficile à analyser. Je vais surement oublier pleins de détails mais je me lance tout de même. Cela fait longtemps qu’un film ne nous avait pas proposé un bon scénario, de la bonne mise en scène et de bons dialogues. Bordé d’un pessimiste réaliste, les personnages ne font pas rêvés, ils sont même parfois glauques mais pour certains deviennent attachant. 

Photo

Un scénario intéressant, rappelant certaines œuvres des frères Cohen

Des personnages sombrés dans la folie

      Nous sommes dans une ville reculée dans le sud des Etats Unis, et nos personnages vont être confrontés à toute la violence et la beauté qu’inspire ce pays. Lorsque l’on n’a pas de réponse à la cruauté humaine ou de la vie, les gens agissent de façon incompréhensible et suicidaire. Nous avons le personnage principal, Mildred Hayes joué par la talentueuse Frances McDorman,  avec ses actions contre la police. La scène des cocktails Molotov parle d’elle-même, puisque son acte ne peut servir à l’avancer de l’enquête. Il s’agit d’un acte désespéré d’une mère qui n’a plus rien à perdre jusqu’au suicide sociétale de la ville où elle vie. Autre personnage dans ce cas, le chef de la police, Bill Willoughby joué par Woody Harrelson. Lui a un cancer et va se suicidé littéralement alors que sa vie est idéaliste et aurait pu durer encore un peu. Il s’agit d’un acte compréhensible où le personnage explique qu’il voulait laisser la plus belle image pour sa famille plutôt que d’un homme enchainé dans un lit d’hôpital. Nous avons pour finir le personnage Jason Dixon, joué par Sam Rockwell, où je salue la prestation. Jason, apprenant la mort de son chef, va aller violenter à la vue de tous un jeune homme, Red Welby joué par Caleb Landry Jones, responsable de la location des panneaux de la discorde. Un acte totalement incompréhensible où la colère du personnage n’est absolument pas contrôlée, ce qui entrainera un suicide professionnel.
Photo

Et qui échouent malgré certaines bonnes actions

        D’autres actions seront menées qui seront cette fois si compréhensible de la part des personnages mais ne mènerons à des échecs. Mildred, affichera ses panneaux pour sensibiliser la police et les habitants pour l’enquête sur sa fille violée et brulée car rien n’a bougé depuis déjà 7 mois. Cette action ne mènera malheureusement pas au résultat escompté même si le personnage fera son deuil par la suite. Bill Willoughby, quand à lui,  essaiera de faire entendre raison à notre Mildred mais restera campée sur ces positions, Bill n’arrivera pas à résoudre l’enquête avant sa mort malgré ses recherches. Jason Dixon était quasi impossible de penser à une quelconque rédemption du personnage vu le QI du monsieur. Pourtant une conversation dans un bar va lui permettre de trouver un éventuel suspect. Même si son enquête s’avère plutôt bien joué, la conclusion de celle-ci se finira par un échec également.
Photo

Une mise en scène assez technique

                Pour un film d’auteur comme celui-là, c’est assez surprenant et pourtant, les astuces ne manquent pas. Un exemple avec la scène où Jason va tabasser le personnage qui a loué les panneaux. L’utilisation du plan séquence n’est pas mis là par hasard, puisque le personnage est tellement imprévisible. Le suivre de dos, donne une dimension inquiétante et violente à la scène. Beaucoup de non-dit sur les personnages seront révélé grâce à la mise en scène avec des plans réfléchit et bien pensé.
Photo

Des dialogues aux petits oignons

                Le sarcasme sera la grande force dans les dialogues du long métrage. A la fois drôle, touchant et violent. C’est agréable de constater cette force d’écriture. Les dialogues donnent beaucoup de rythme au film, on ne s’ennuie jamais et certaines répliques peuvent devenir culte. Un exemple lorsque le personnage de James joué par Peter Dinklage, s’étonne d’une réflexion de Charlie, l’ex de Mildred. En effet Charlie évoque une citation sa nouvelle compagne âgée de seulement 19 ans où il indique que « le mal engendre le mal. C’est là que le personnage de James s’étonne et enchaine « Pénélope a dit « Engendré ? » », Cette réplique peut paraitre anodine mais dans le film c’est très drôle pour accentué la débilité de la nouvelle compagne de Charlie qui ne peut pas utiliser un vocabulaire aussi puissant.
Photo

En résumer

                Ce film est une réussite complète à la fois dans le scénario, dans ces dialogues et la mise en scènes. Très riche le film se permet même d’être violent. Une représentation très pessimiste de la société américaine voir même de notre société. Plusieurs œuvre me vienne à l’esprit qui évoque quelques peut les mêmes éléments comme Idiocratie ou encore No Pain, No Gain. Idiocratie car l’humanité régressent sur beaucoup de sujets. Rien que le rapport à la communication dans le film quand le chef de la police se tue où la population est persuadé que la cause viendrait des panneaux. La population n’ira jamais chercher plus loin par exemple. La vision du réalisateur ne donne pas une image idéaliste des américains notamment sur leurs QI. No Pain, No Gain car l’action des personnages est parfois stupide et incontrôlable.
Photo


Note : 17/20

Article : Gautier

0 Commentaires



Laisser un réponse.

Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.