Mon avis sur Bates Motel (saison 1 à 4)
12/2/2018
Après la mort mystérieuse de son mari, Norma Bates décide de refaire sa vie loin de l'Arizona, dans la petite ville de White Pine Bay dans l'Oregon, et emmène avec elle son fils Norman, âgé de 17 ans. Elle rachète là-bas un vieux motel abandonné depuis de nombreuses années, ainsi que le manoir qui trône majestueusement quelques mètres plus loin. La mère et le fils partagent depuis toujours une relation complexe, presque incestueuse. Des événements tragiques vont les pousser à se rapprocher encore davantage. Ils partagent désormais ensemble un lourd secret... Psychose sortie en 1960 par le grand Alfred Hitchcock puis « remaké » plan par plan par Gus van San en 1998, Bates Motel, nous offres une nouvelle adaptation mais sous le format d’une série se concentrant sur l’adolescence de Norman Bates. Grand fan de cet œuvre connus de tous, il s’agissait à la base d’un film où le twist final mettait bouche bée chaque spectateur, en tout cas pour l’époque, puisque bon nombre de films ont joué cette carte. C’est d’ailleurs pour cela que le remake n’avait pas fait grand bruit, tout le monde connaissait cette histoire, plus de surprise. L’idée d’une série sur l’adolescent du futur tueur est intéressant, jouer sur cette psychose qui grandit. Celle-ci va être de plus en plus intense dans l’esprit du personnage. L’idée est séduisante et donne une même dimension à l’œuvre d’Hitchcock. Nous allons vous parler des quatre premières saisons du Bates Motel, globalement nous avons les mêmes défauts et point forts sur les quatre saisons. L’esprit du film est très présent L’ambiance du film réside beaucoup dans la série. Ce côté glauque, incestueux et malaisant sont bien présent. Le scénario nous éloigne jamais du but de la série, nous compter « l’avant psychose ». La Maison surplombant le motel, digne des plus grands films d’horreurs est très fidèle au film, c’est à si méprendre. La passion de la taxidermie qui donnait le ton au film est également mise en avant jusqu’à retrouver le côté réfractaire de la mère. La relation avec la maman de Norman est très bien amenée, on comprend assez aisément comment Norman Bates aura son trouble de la personnalité. Cette sur protection maladive de Norma Bates, Maman de Norman, est vraiment bien joué de la part de l’actrice, Vera Farmiga, ainsi que la prestation de Freddie Highmore qui surperforme lorsque son trouble fait surface. Sa violence et son jeu d’acteur sont vraiment géniaux à l’écran. Mais un décalage sur l’œuvre d’Hitchcock Nous sommes sur un format de 10 épisodes de 42 minutes et forcément la relation Norma et Norman ne peux pas être les seules intrigues à la série. Le point faible de la série ressort. En effet, l’ambiance adolescent mafieuse de la ville est trop caricaturale. On y croit peu et c’est en total opposition au sujet principale et de son ambiance Hitchcockienne. Cela peut devenir parfois trop « Teenage » pour être intéressant. De plus on se demande comment les mafieux arrivent à se faire bernés par un jeune homme, appelé Dylan, frère de Norman Bates, au fil des saisons. Certes ça reste du pur hasard mais on y croit assez peut. Il y a beaucoup trop de meurtres également ce qui concorde avec l’esprit du film, mais on est tout de même surpris que personne ne fasse de corrélations avec la famille Bates. Des défauts corrigés vers le milieu de la saison 4 Ces défauts seront néanmoins corrigés au cours de la saison 4 où celle-ci se concentre sur la psychose de Norman. En Parallèle on suit Norma dans une vie qu’elle aura toujours rêvée bien qu’éphémère. En résumé La série est dans l’ensemble réussit, la relation entre Norman et Norma est parfaitement gérée et la psychose grandissante de Norman également. Ce qui est moins réussit c’est le remplissage autours des épisodes à savoir la partie mafieuse dont on se tamponne royalement et les parties très teenager qui est en contradiction à l’ambiance du film Psychose. Note : 13/20 Article : Gautier
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