Mon avis sur Colossal : 09/20
20/8/2017
Gloria est une jeune new-yorkaise sans histoire. Mais lorsqu’elle perd son travail et que son fiancé la quitte, elle est forcée de retourner dans sa ville natale où elle retrouve Oscar, un ami d’enfance. Au même moment, à Séoul, une créature gigantesque détruit la ville, Gloria découvre que ses actes sont étrangement connectés à cette créature. Tout devient hors de contrôle, et Gloria va devoir comprendre comment sa petite existence peut avoir un effet si colossal à l’autre bout du monde… Ne débattons pas de « ce film aurait dû sortir en salle ou pas », la VOD change notre façons de regarder ou de consommer le cinéma peu importe le format alors prenons le film comme il nous l’a été présenté. Ce débat existe depuis longtemps avec son ancêtre le « direct to DVD ». Revenons sur Colossal réalisé par Nacho Vigalondo, le papa du très moyen Open Windows. Bien que son cinéma reste intéressant on en ressort souvent avec un sentiment moyen comme si il manque quelque chose. Bien qu’il réunisse un casting assez incroyable pour ce cinéaste comme Anna Hathaway, qui a déjà un très bon CV et Jason Sudeikis, habitué aux comédies potache, cette rencontre dans ce film attisait une certaine curiosité. Colossal aborde des sujets via un point de vu intéressant Et pourtant, Victor Hugo l’avait déjà abordé dans « Notre Dame de Paris », en effet dans cet œuvre, l’identité du monstre n’est pas le bossu mais bien la population et c’était cela la force du livre où l’on se posait la question qui est le monstre et que représente-t-il ? On peut faire également la même comparaison avec la Belle et la Bête ou encore Frankenstein. Plusieurs sujets abordés et différents des œuvres cités précédemment à savoir l’addiction à l’alcool et nos relations en générale. Forcément la projection du monstre concerne l’alcoolisme, on s’en doutera, cette maladie entraine souvent des agissements et une attitude non contrôlé comme le monstre avec la ville de Seoul. Il est intéressant de noter également que le personnage joué par Jason Sudeikis projette un robot et non un monstre. Et le scénariste n’a pas choisi un monstre et un robot par hasard, en effet le monstre est la projection de Gloria (Anne Hathaway), la différence avec le robot c’est que le monstre est plus vulnérable que le Robot qui semble bien supérieur au monstre tout comme leur relation finalement. Les agissements d’un alcoolique ne diffèrent pas de celui du monstre, complètement désorienté et détruit beaucoup de choses sans s’en rendre compte. Le miroir de la maladie est bien présent dans le film et c’est son gros point fort. Film assez poussif malgré tout Ce n’est pas dans sa durée que cela pose problème, mais bien dans le contenue. C’est un film qui reste un ovni certes, mais il est vrai que cela aurait très bien pu être un court métrage. En effet les sujets sont riches les relations intéressante (quoique ?) cependant traité de ces monstres avec cet effet miroir est vite analysé et on comprend assez vite le message du film, le problème c’est que les scènes sont assez répétitif et l’ennuie s’installe assez vite. De même que les révélations finals sont assez moyenne même si cela reste cohérent. En résumé Colossal traite de façon inventive l’addiction à l’alcool, même si le miroir du monstre a déjà été abordé dans d’autres œuvres comme « Notre Dame de Paris », cependant le film reste assez répétitif dans le contenue et ne laisse pas un empreinte mémorable. Le long métrage est loin d’être un Ovni pour autant, reste une mise en scène recherché et de bon interprète tout de même. Article : Gautier
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