Alors que la ville se prépare pour Halloween, la salle de jeux frémit devant des scores exceptionnels. Et les citrouilles réservent bien des surprises à Hopper, sceptique... Ça y est c’est officiel Netflix augmente ces tarifs au 1er décembre … Mais en voyant la qualité des programmes que propose la plateforme on ne peut leur en vouloir. Strangers Things est l’un d’eux. La première saison nous avait beaucoup emballé (saison 1) alors autant dire qu’on attendait la saison 2 avec impatience. On a décidé de construire cette critique différemment: plutôt que de développer l’intrigue, on va décortiquer chacun des personnages. En espérant que cela vous plaira. Petit retour au contexte: le final de la première saison nous a laissé dans un Hawkins en apparence apaisé: Will était revenu parmi les siens et Eleven ne nous paraissait pas vraiment morte … Alors que nous réserve ce deuxième chapitre ? Attention Spoilers ! Les personnages Tout d’abord on va faire le point sur les nouveaux venues :
Après ces présentations, revenons aux récurrents de la première saison.
Une recette qui continue Pour cette deuxième saison, les recettes sont les mêmes : l’Upside down envahie de nouveau le monde réel, Will est encore la victime, le laboratoire de Hawkins est dépassé et les garçons accompagnés d’Eleven vont sauver tout le monde. La carte des tunnels remplace les lumières qu’utilisait Joyce pour communiquer avec Will. Les goûts en matière de décorations de cette famille sont vraiment douteux … Une série toujours aussi bien référencée Les clins d’œil à la pop culture des années 80 sont encore omniprésents : les jeux d’arcades, Terminator ou encore les costumes de Ghostbusters … mais d’autres références plus « subtile » dirons-nous, sont également dans la série. En effet une référence à « ça ». Bob explique y avoir grandi dans les années 50 ce qui le place comme un contemporain du club des losers. Lors d'une scène en voiture avec Mike, il raconte avoir été terrifié dans sa jeunesse par Mr Boldo, un clown tenant un ballon dans les mains lors d'une fête foraine. Sean Astin imite alors à la perfection ce qui pourrait être Pennywise. Comme les enfants du club des losers, il est parvenu à vaincre sa hantise des clowns en choisissant un jour d'affronter sa peur. Autre référence, celle de l’exorciste. En effet vous aurez plusieurs scènes qui vous y fera forcément pensez notamment où Will est possédé par le monstre, cependant une autre scène évoque cette référence avec les médecins ne savant pas quoi faire devant une mère désabusé, si vous êtes bien attentif, même les répliques ressemble en tout point. Nous vous mettons d’autres références aux années 80 si dessous : Ambiance 1980 toujours au top ! La véritable force de cette série est le visuel. Le choix de la période d’Halloween est excellent. Il apporte une dimension de peur et sert à la tension de l’intrigue. L’Upside Down est toujours aussi sombre et nous plonge vraiment dans un monde qui semble être inhospitalier. Les démogorgons, mi-chien/mi-lézard, sont plutôt réalistes. On n’aurait pas envie de se retrouver face à eux. Une Soundtract recherchée La musique est tout aussi essentielle. La playlist choisit pour cette saison est un vrai régal, et joue à fond la carte nostalgie. Tantôt violente et rebelle lorsqu’elle ponctue les passages à l’écran du bad boy Billy, avec la crème du hard de l’époque: Scorpions « Rock you like a hurricane » lors de sa première apparition, Ted Nugent « Wango tango » lorsqu'il est pris d’une crise de folie et menace de renverser Notre bande de jeune héros, ou bien encore Metallica et son titre « The four horsemen » sur les 4 cavaliers de l’apocalypse, apocalypse qui se prépare sur Hawkins… Tantôt apaisante et douce pour accompagner le bal et les premiers émois de nos chères petits compagnons avec The Police et son « Every breathe you take » ou Cindy Lauper et son « Time after time ». Des références évidentes sont faites à The Clash dont le titre « Should i stay or should i go » avait ponctué la première saison et qui d’ailleurs revient dans celle-ci au côté du morceau « This is radio clash ». On notera également dans la bande son Queen, Ray Parker Jr avec son cultissime « Ghostbuster » durant Halloween, Bon Jovi, Ratt et « Shout at the devil » et Motley Crue pour ponctuer une soirée bien arrosé… Bref c’est aussi un régal pour les oreilles. Un épisode 7 office de remplissage ? On voulait évoquer l’épisode 7 : Eleven se rend à Chicago pour retrouver Kali, une enfant qui a vécu au labo avec elle. Kali possède également des pouvoirs qu’elle semble maitriser à merveille. Elle mène une vengeance contre ceux qui l’ont fait souffrir dans sa jeunesse et cela grâce à l’aide d’un « gang ». Ces derniers sont très stéréotypés : le grand costaud au cœur tendre, la folle échappée d’un asile, le punk à crête … Cet épisode nous coupe de l’intrigue principale et nous donne l’impression d’introduction d’un mauvais Spin-Off. En résumé Netflix a mis le paquet sur cette saison 2 qui est sortie en simultané avec un reportage intitulé Beyond Strangers Things. On retrouve ce qui nous a plu l’année dernière avec une intrigue plus ou moins similaire. Le jeu des acteurs restent très bons malgré leur jeune âge. La musique déchire et le visuel est toujours beau et soigné. Le principal bémol est l’épisode 7 qui pour nous semble hors sujet. En gros, si vous aimez la saison 1, vous apprécierez la saison 2. Article : Marine Stephane et Gautier
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