Toby, un jeune réalisateur de pub cynique et désabusé, se retrouve pris au piège des folles illusions d’un vieux cordonnier espagnol convaincu d’être Don Quichotte. Embarqué dans une folle aventure de plus en plus surréaliste, Toby se retrouve confronté aux conséquences tragiques d’un film qu’il a réalisé au temps de sa jeunesse idéaliste: ce film d’étudiant adapté de Cervantès a changé pour toujours les rêves et les espoirs de tout un petit village espagnol. Toby saura-t-il se racheter et retrouver un peu d’humanité? Don Quichotte survivra-t-il à sa folie? Ou l’amour triomphera-t-il de tout? Terry Gilliam fait depuis de nombreuses années des films centrés sur la folie. ce sujet phare au centre de son récit apportant un cinéma particulier, un genre, une signature qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Mon initiation à son cinéma c’était l’armée des 12 singes, son film le plus accessible. Je découvre une caméra qui utilise un grand angle comme personne déformant les visages filmé de près, symbolisant la folie de ses personnages. Les cadres non horizontales pour créer un sentiment de malaise chez le spectateur mais aussi ses personnages déséquilibré. Las Vegas Parano, Brasil et les aventures du Baron de Münchausen, étaient les suivants sur ma liste avec un style plus graphique et une mise en scènes encore presque expérimentale. Les frères Grimm semblent presque l’intrus de sa filmographie respectant les codes d’un blockbuster sans plus. Reste l’imaginarium du Dr Parnassus plus théâtrale comme ses premiers amours à la troupe qui la côtoyer depuis ses début les Monty Python. Sa filmographie reste courte malgré l’âge de monsieur qui pourtant ne manque pas d’idée. Cela est dû aux productions trop longues et surtout à la mal chance. En effet, l’idée du film date déjà de 1990 et la production en 2000. Inondation, double hernie discale pour l’acteur principale à l’époque campé par Jean Rochefort, destruction de décors, attaques d’anciens producteurs, Terry Gilliam a tout connus et est devenue le réalisateur le plus poissard de toute la profession. D’ailleurs, cela aura donné lieu à un documentaire sorti en 2002 « Lost in la Mancha ». L'Homme qui tua Don Quichotte est dédicacé à John Hurt et Jean Rochefort, deux acteurs que Terry Gilliam avait choisis dans deux des précédentes tentatives d'adaptation de "Don Quichotte" de Cervantès et qui sont tous les deux décédés en 2017. Ce dernier est sorti depuis le 19/05/2018 après 25 ans de production cauchemardesque au point que la promotion du long métrage ne tourne que sur ce sujet. A noter que le film a eu plusieurs versions avec un duo d’acteurs principaux différent : Robert Duvall et Ewan McGregor (2008-2010), Robert Duvall et Owen Wilson (2011-2012), John Hurt et Jack O'Connell (2014-2016), Michael Palin et Adam Driver (2016) et finalement Jonathan Pryce et Adam Driver (2017-2018). Le tournage s'est terminé le 4 juin 2017. Alors que vaut le produit fini ? Film Autobiographique ? Si on analyse de près le film, oui en quelque sorte. Le film raconte l’histoire d’un réalisateur en plein tournage et les galères qui le submergent comme notre Terry. De plus il fait une satire des producteurs assez osé et bienvenue est dénoncé dans le film. En effet, comme un Molière se manquant du roi ou de la cour à travers ses pièces, Terry Gilliam en fait une parodie littérale. Lors du dernier acte du film, une fête est organisée par le producteur du film, il est habillé comme un roi accompagné des actrices, les obligeant même à lui lécher les bottes du roi des temps moderne. A travers cette fête le réalisateur nous montre l’hypocrisie du monde du cinéma, loin d’être tout beau tout rose. L’époque des Monty Python ne semble plus très loin finalement. Le film le plus proche du style Gilliam Un mélange de toute la filmographie du réalisateur en un film tout en créant une histoire originale autour. Les fameux cadres désaxés, les grands angles déformant les visages, les personnages théâtraux, la folie au centre du récit, tout y est. Ce n’est pas non plus le film le plus accessible de sa filmographie. Même si on a un fil rouge concernant le scénario, on peut très vite ne plus comprendre ce qui se passe à l’écran. Le cinéaste, dans un but recherché, arrive à nous faire plonger avec son personnage principal dans la folie la plus total. Des personnages hauts en couleur Parlons des acteurs qui s’en sortent à merveille dans leurs rôles respectifs. Adam Driver que l’on a découvert dans l’excellente série de Lena Duhnam, Girls, ou dans Silence de Martin Scorseses est comme un poisson dans l’eau et s’amuse à nous dévoiler sa palette de jeu comme pour exorciser son travail sur Star Wars. C’est un acteur qui a du talent quand il est bien dirigé. L’acteur, Jonathan Pryce se prenant pour Don quichotte est également incroyable, loin de son rôle emblématique du grand moineau de Game Of Thrones. Les tirades de son personnage restent très drôles, le texte ne devait pas être simple à apprendre ou même à jouer. Quelques longueurs C’est le point faible du film, certaines scènes sont en trop, ou des scènes qui auraient pu être écourtées. Le film peut paraitre long pour ce qu’il raconte. Surtout vers la fin du film où nous sommes perdus dans cette folie que ressent le personnage principale. Même si c’est le but, j’en conviens, je dois avouer que le malaise est assez palpable. Il y a presque un air de Mother de Darren Aronofsky dans ce final. En résumé L’homme qui tua Don Quichotte est un film le plus proche de Terry Gilliam. Il fait une satire du monde du cinéma tel un Molière se moquant du roi à travers sa pièce de théâtre. Les acteurs sont tous très bon et dévoile même leur jeu le plus théâtrale possible. Certes le film possède quelques longueurs et sa fin reste un peu hasardeuse, mais il reste très bon dans son traitement. Le film est étonnamment très drôle dans ces dialogues qui rappellent beaucoup les heures de gloires des Monty Python. Article : Gautier
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Mon avis sur Deadpool 2
21/5/2018
L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque ! Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts. Vu le succès du premier film, il était évident que sa suite n’allait pas tarder. Cependant malgré la fraicheur du premier, avec le recul nécessaire et un deuxième visionnage, le scénario restait lambda et les blagues moins pertinente. Quelques réserves étaient à craindre concernant ce deuxième opus. Surtout avec la communication autour du film aussi drôle soit elle, déployait les grands moyens alors que pourtant le héros faisait déjà partie de la culture pop et semblait être bien installé dans les salles obscures. Exit Tim Miller, David Leitch prend les commandes de la réalisation afin d’être au top sur l’action. Un scénario sympa, plus impliquant mais sans réelles nouveautés L’histoire diffère grandement du premier, cependant on reste tout de même sur du basique. Nous avons un personnage venant du futur pour éliminer un jeune garçon qui deviendra un tueur sanguinaire, on est sur un scénario genre Terminator ou Looper si vous préférez. Mais ce n’est pas tout, il y a également la structure narrative puisque l’équipe s’est inspiré du premier film, avec retour en arrière pour nous expliquer des situations. Dans le premier film cela donnait un rythme différent pour une origine story, ici cela fait parfois répétitif ou doublon. Quelques blagues sont aussi répétitives, pour exemple ils reprennent même la scène où deadpool se prend un objet dans la tête, sans les licornes bien sûr. Film basé et centré sur la famille peut être une prémisse au rachat de la Fox par Disney, il sera normal alors que les fans des comics soient déçu de ce choix. Mais on peut comprendre d’un côté d’essayer de la part des scénaristes de créer des enjeux même avec un héros immortel. En plus, Deadpool n’hésite pas à se moquer de la pauvreté de son propre scénario. Deadpool 2 : personnages et acteurs impliqués C’est peut être toujours la force de cette production, son acteur principale s’éclate et ajoute beaucoup de sa propre personnalité au risque parfois d’être lourd, notamment sur les blagues de fesses. Domino reste la bonne surprise du film, avec un personnage qui donne des scènes d’actions bien construite et réussite. Les X-men restent autant de temps à l’écran que le 1er opus reste anecdotique pour être développé même si on prend plaisir à revoir ces personnages. Les X-forces sont bien utilisés car ils nous surprennent avec une scène qui dure quelques minutes à l’écran seulement alors que la promo était tout de même centrée sur eux. Un mot sur le mutant Russel / Firefist joué par Julian Dennison, qui est une révélation dans le film. Le gamin un peu enveloppé qui n’aurait pas sa place dans un film de super héros où tout le monde est beau est vraiment une bonne idée. Rappeler les principes des X-men qui sont une base sur la tolérance malgré les différences avec cet enfant qui se souvient qu’il ne fait pas partie des codes du monde de super héros est plutôt bienvenue. Dois-t-on parler de Cable, joué par Josh Brolin qui reste toujours à fond dans un rôle ? Il faut préciser que beaucoup sont déçu du personnage comparé à aux comics, mais le traitement reste cohérent et plusieurs films avec ce personnages sont déjà prévu. Un personnage en CGI fait aussi son apparition et reste une bonne surprise, de plus le personnage est enfin bien traité contrairement à sa dernière apparition au cinéma. L’inventivité n’est pas dans le scénario mais dans la réalisation Plusieurs scènes d’actions restent assez impressionnantes et recherchés. La caméra s’amuse autant que les personnages et elle se ballade beaucoup pour que le spectateur ne loupe pas une miette. Les plans sont recherché, on n’en doutait pas de Mr Leitch de sa maîtrise du sujet mais encore une fois, il se base sur beaucoup de techniques et essaye tant bien que mal de nous montrer quelque chose de nouveau dans un genre déjà presque épuisé. En résumer Deadpool 2 est une bonne suite, malgré une même structure narrative que le premier volet. On reprend parfois les mêmes blagues, on en invente d’autres, parfois elles sont lourdes ou longue, parfois elles fonctionnent bien aussi. On sent que l’équipe s’éclate que ce soit le réalisateur avec ses plans assez fous et les acteurs tous à fond dans leurs rôles parfois même en roue libre aussi. Ceux qui ont aimé le premier vont aussi aimer ce film, c’est évident, ou alors se diront qu’il est en dessous du premier, ce qui n’est pas faux pour autant. Le réalisateur essaye tant bien que mal de nous montrer quelque chose de nouveau concernant les scènes d’action dans un genre déjà presque épuisé. Article : Gautier
Primatologue de profession, David Okoye a plus de mal à nouer des liens avec ses semblables qu'avec les singes. Pas étonnant qu'il se soit pris d'affection pour George, adorable gorille d'une intelligence hors du commun, dont il s'occupe depuis sa naissance. Mais suite à une expérience génétique catastrophique, George se métamorphose en monstre incontrôlable. Et il n'est pas le seul puisque d'autres animaux se transforment en prédateurs enragés aux quatre coins du pays, détruisant tout sur leur passage. Okoye décide alors de travailler d'arrache-pied avec une généticienne pour mettre au point un antidote. Pourront-ils à temps empêcher la planète d'être ravagée ? Lors des bandes annonces, je me disais que ce film allait être le candidat idéal pour un bon nanars. Je suis sortie de la salle en étant totalement troublé en me disant même que j'ai aimé une bonne partie du film. De plus, il est adapté d'un jeu vidéo sortie en 1986. Le film s'est réinventé et en plus est bien adapté, Mise en scène bien foutu des Kaïju Je n'ai jamais été fan de ce genre de concept Japonnais, tout ce qui est démesuré m'ennuie à l'écran. Cependant je reconnais ,en déposant les armes, que je me suis retrouvé à être à fond devant l'écran dû à la mise en scène et le point de vu humain abordé. Ça fonctionne, c'est rythmé et beaucoup d'effets spéciaux n'ont pas à rougir des productions d'en face. Dwayne Johnson investit dans le projet Si en tant qu'acteur, il reste the rock, il est aussi producteur du film. Il garde un droit de regard sur l'écriture et cela se ressent. Car tout n'est pas con dans le scénario. 90% de celui ci fonctionne. La scène d'introduction dans l'espace à elle tout seul résume ce côté sérieux du projet. Reste tout de même les autres 10% qui à mon sens aurait dû être moins débile pour que cela devienne un grand film. Parlons alors des méchants. D'abords, ils possèdent un antidote qui permet aux animaux géant de devenir agressif, je n'ai pas compris pourquoi ils ne l'utilisaient pas au lieux de les attirer dans une ville peuplé. En plus attirer les animaux dans un immeuble où se trouve les méchants eux mêmes pensant que les militaires aller tuer les bêtes avant leurs arriver n'est pas vraiment très malin. Déjà pourquoi ne pas utiliser l’antidote avec le soutiens des militaires ce qui aurait pu redorer le blason de l’entreprise et aussi pouvoir faire les prélèvements nécessaire dont ils avaient besoins au début du film ? Il y a aussi The Rock qui se prend une balle mais qui se fait un marathon, dix minutes après, ce qui en fait un cliché des films années 90. Bref des défauts d'écriture vous en aurez un peu, c'est évident. Mais il est vrai que c'est des défauts que l'on peut corriger facilement pourtant. Le Blockbuster reste assumé et n'hésite pas à surjouer tout de même. Plaisir coupable ? Oui pleinement, encore une fois le film reste dans sa globalité bien écrit, le film sait quand il faut être juste et quand il faut passer à l'action. Il ne s'agit pas que d'un gros lézard attaquant une ville sans raison, il y a un attachement certains avec Georges, le gorille albinos. Un parfait équilibre dans ce genre de film sur l'action, l'humour et enjeux. De plus les effets spéciaux sont plutôt réussit mis à part quelques fond vert évident à la fin du film c'est plutôt de bonne facture. En résumé Rampage Hors de contrôle est un bon film du genre bien dosé et bien écrit. Il existe quelques petits éléments cons mais reste un plaisir coupable qui n'a pas à rougir face à d'autre production. On sent de l'investissement de la part des scénaristes pour nous rendre l'histoire aussi crédible et la mise en scène de Peyton donne de bonnes scènes d'actions. Article : Gautier
Mon avis sur Avengers Infinity War
1/5/2018
Les Avengers et leurs alliés devront être prêts à tout sacrifier pour neutraliser le redoutable Thanos avant que son attaque éclair ne conduise à la destruction complète de l’univers. 10 ans de films et c'est déjà le 19ème films du MCU (Marvel Cinematic Universe). Il s'agit également du film qui conclue la phase III. Celle-ci nous a montré de bons films comme Black Panther et Thor Ragnarok mais aussi le pire comme Spiderman Homecoming et Civil War. Ce film répond il aux attentes ? Un méchant annoncé depuis 2012 déjà et sans jamais bouger de son trône, est il un méchant réussit ? Il y aura t'il des enjeux moins débile que Civil War ? Spiderman sera t'il plus charismatique ? Les Gardiens de la Galaxie seront ils moins lourd que dans le volume 2? Black Panther sera t'il toujours aussi classe ? Est ce que la barbe de Chris Evans sera soyeuse ? Est ce que vision arrêtera son rôle de Baby-sitter de civil War ? Est ce que Groot servira enfin dans un film ? Quel est le rôle de Peter Dinklage ? Comment gérer autant de super héros à l'écran ? Le film reprendra vraiment l'histoire de "The Infinity Gauntlet" sortie en 1991 ? Bref tant de questions qui me traversaient l'esprit avant de visionner le nouveau film des frères rousso. Une réalisation moins brouillon Si Civil War m'avait donné mal à la tête (et sans 3D) c'est pour sa réalisation et sa technique déplorable. Alors quand les frères rousso ont été annoncé aux retours aux manettes, je dois avouer avoir eu légèrement peur. Légèrement car dans le soldat de l'hiver la réalisation était plus épique, plus maîtrisé. Force est de constater que les réalisateurs ont compris les défauts techniques évident de Civil War en étant plus nette sur les combats. Une des questions évoqués plus haut était comment gérer autant de super héros à l'écran ? Et je dois avouer que c'est une réussite sur ce point là. Si certains sont délaissés à l'écran comme Black Panther ou Captain America cela reste toujours cohérent. Les effets sont réussis en général quelques collages qui se voient à l'écran (Mark Ruffalo dans le « Hulk Buster » (je n'avais pas vu cela depuis The Amazing spiderman 2 avec le Rhino). Mais dans l'ensemble c'est très beau et propre. Le montage est intéressant puisque on suit plusieurs groupes de sorte à gérer tous les super-héros. Les groupes sont coordonnées et intéressants. Même spiderman que je n'avait pas aimé dans son film solo semble enfin appartenir au MCU. Dr Strange est tellement classe à l'écran et tellement mieux utilisé que dans son film solo. Reste les gardiens qui casse parfois le rythme du film mais cela aurait créé des incohérences si cela n'avait pas été le cas donc c'est facilement acceptable. Les frères rousso restent assez centré dans leurs mises en scène, un peu comme une série télé. On note quelques plans de mise en scène qui restent en tête bien évidement mais rien de foufou non plus. En même temps il est très compliqué de faire une réalisation inventive sur ce genre de film puisque l'histoire sera le centre du film en plus de la gestion de personnages. Un bon rythme avec des enjeux mais parfois dédramatisés le montage aide beaucoup, mais le rythme de cet opus est globalement réussit. Cependant les scènes avec l'humour des Gardiens cassent un peu les enjeux et cela peu parfois devenir énervant. Si quelques blagues sont tout de même réussit comme Drax qui attend depuis une heure devant nos héros comme si on l'avait oublié ou encore Rocket marchandant le bras de Bucky, d'autres blagues font parfois mouche ou trop étiré. Spiderman a un plan dans le film faisant une référence à Alien. L'idée de faire aspirer le méchant du vaisseau est une bonne surtout que cela fonctionne, ce qui est gênant c'est que la référence est encore utilisée après. L'idée est de bien martelé que Disney est racheté les droits de la fox et donc la licence Alien. Ce n'est en aucun cas anodin, en effet déjà dans les Gardiens de la Galaxy Volume 2, on note des références à Mary Poppins une des prochaines productions du groupe, ou encore dans spiderman homecoming avec Peter Parker et son pote qui jouent aux lego Star Wars. Ici Peter fait une référence à Alien car d'une il faut que les nouvelles générations s'intéressent à cette franchise, et de deux en utilisant les bons mots suivant pour les anciennes générations « est ce que vous avez déjà vu ce Très vieux film Alien ? ». Plusieurs sens marketing caché dans cette phrase qui pour Disney veut commencer à faire parler de cette saga au public (peut être veulent il nous annoncer un remake?). Il y a d'autres exemples concernant l'humour mais compte tenue des enjeux, parfois cela fait sortir du film. Une fin réussit mais... Si la fin a mis bouche bée la plupart d'entre vous, je dois avouer que je n'ai pas eu réellement d'émotion à la fin. Car le problème du MCU c'est de connaître les projets de ces 10 prochaines années. Du coup on a plus peurs pour certains personnages. Remarquer une chose, ceux qui ont disparu à la fin ont déjà des suites de films solo de prévu. Mise à part les « seconds couteaux », Spideman Homecoming 2, Dr Strange 2, Les Gardiens de la Galaxy volume 3, Black Panther 2 sont déjà en chantier... bref vous savez que ces personnages reviendront. Si ce film était le dernier du MCU, je dois avouer que j'aurais été impliqué dans cette fin aussi noire soit elle. J’apprécie tout de même cette fin osée et je pense qu'il fait partie du haut du panier concernant le MCU car on prend tout de même quelques risques, calculée certes, mais on essaye. Un méchant réussit ? L'histoire diffère de la BD dont il est adapté , cependant on gardera en mémoire Thanos. Mieux encore, les lieutenants de Thanos (ou les enfants) qui sont également réussit. Designs, pouvoirs, combats, on est impliqué dans tous ce qu'ils font. J'ai une préférence concernant le personnage de Mâchoire d'ébène avec ces manipulations télépathiques et son parler prophétique en font une figure marquante du film. Je parlais de 19 films plus haut pour installer le back ground de Infinty War, et honnêtement avions nous besoins de Spiderman Homecoming, Ant-Man, les gardiens vol 2 pour en arriver là ? Est ce qu'il n'aurait pas été plus judicieux d'avoir un film complet sur Thanos et son ordre noir qui aurait eu avec plus d’impacts par la suite dans Infinity War ? Nous aurions tellement eu plus de développement en ce concentre sur eux et ainsi avoir un film sur de vrais méchants (coucou Suicide Squad) plutôt que des films épisodiques qui ne font pas avancer le MCU. Avec leurs histoires, leurs passés il y avait de quoi faire un bon film avec ces personnages sachant qu'il existe des comics dont on peut s'inspirer. Imaginé le synopsis de celui ci : Thanos de Titan, fou nihiliste et soupirant de la Mort, réunit cinq êtres d’origine extra-terrestre aux mêmes orientations que lui-même pour faire d’eux les généraux de ses armées dans sa guerre contre l’existence et contraindre plusieurs mondes à lui verser un tribut constitué de leurs enfants, dans le but de satisfaire les souhaits de celle qu’il convoitait, la Mort, qui ne lui voulait aucune progéniture vivante. Ainsi, furent rassemblés le fanatiquement loyal Corvus Glaive ; son épouse, la guerrière Proxima Minuit ; Mâchoire d’ébène, capable de briser les esprits ; la brute géante appelée le Nain noir ; et le parasite psychique nommé Supergéante. Sous le nom de l’Ordre noir (également surnommé l’Obsidienne meurtrière), ils servirent Thanos contre la planète vivante Ego, dont la simple existence paraissait une offense à Thanos ; mais leur bataille s’acheva par un match nul. Avouez que ce film avant infinity War aurait eu plus d'ambitions que des lycéens jouant au légo Star Wars dans un film. Mais oui le méchant Thanos et l'ordre noir sont totalement réussit et reste assez fidèle dans l'ensemble. Ce n'est pas qu'un méchant qui veux tuer les gentils (coucou justice League). dans le comics : Thanos est un Titan, une branche de la race des Éternels qui quittèrent la Terre il y a plusieurs siècles pour la lune de Saturne, Titan, à laquelle ils donnèrent leur nom. Il est le fils du mentor Alars et de Sui-san. Contrairement à son frère Eros, Thanos naît avec un physique ingrat : peau bleue et corps massif. Il passe auprès des autres Titans pour anormal, porteur du mal génétique dit « syndrome du déviant» et incapable de succéder à son père à la tête du peuple. Ce rôle est octroyé à son frère Éros. Rejeté par les siens, Thanos trouve une compagne dans un temple souterrain oublié : Dame mort fut son seul amour et sa seule consolation durant toute son adolescence. Instruit par elle, il acquiert un pouvoir surpassant celui de tous les autres Titans. L’âge venant, Thanos commence à se révolter contre son père, et leurs disputes dégénérèrent en hostilité. À la suite d'une expérience de Thanos, ayant coûté la vie à plusieurs de ses sujets, celui-ci est banni de Titan. De son aveu même, quelque chose en lui se brisa pendant ces siècles d’exil. Le cœur débordant de haine, il retourne sur Titan et lance une attaque nucléaire sur son propre monde, tuant des milliers de personnes, y compris sa mère, la seule personne qu’il aurait peut-être voulu épargner. Son père et son frère étant dans l’espace lors de l’attaque, ceux-ci échappèrent au massacre. Avec l'aide des Vengeurs, Mentor put repousser Thanos, puis s'attela à reconstruire son monde. (source : wikipédia) Dans le film : On reprend les grandes lignes concernant la planète titans même si le côté familiale est totalement oublié. Encore une fois il aurait fallut tout un film qui parle de cela, mais il veux apporter l'équilibre dans l'univers en tuant la moitié des personnes vivantes limitant l’exploitation des ressources. Il veux ainsi éviter ce qui c'est passé sur Titan au reste de la galaxie. Noble cause, un poil écologiste, le film nous parle de la surpopulation implicitement et notre volonté de trop produire, étonnant de la part de la firme aux grandes oreilles, mais on apprécie la remarque. Certes c'est un peu épuré par rapport aux comics d'origine, mais il faut avouer que il n'y a que 2h29 pour tout casé et c'est relativement bien géré. En résumé : Infinity War est un très bon Marvel. Si on le regarde hors MCU, c'est même parfois osé et c'est très appréciable. Ce n'est pas un chef d’œuvre non plus, il réside tout de mêmes quelques défauts comme l'humour qui casse parfois le rythme même si ils arrivent parfois à nous faire rire. Quelques effets visuels (collage de Bruce Banner et de War Machine) ou encore l'ordre noir qui est trop expéditif alors que ce sont d'excellent personnages. 18 films avant pour en arriver là et je pense que sur ces 18 films beaucoup ne sont pas nécessaire. Quitte à travailler une bataille comme ce film, un film avant aurait été très appréciable sur Thanos et son armé au lieu de nous le montrer sur un trône depuis 2012. L'impact de la fin n'est pas si triste que cela quand on sait les projets à venir, bien-sûr qu'ils reviendront. Bon divertissement sans touché au chef d’œuvre non plus, il est à noté que c'est un film qui réussit sont pari après 10 ans d'installation. Article : Gautier
Mon avis sur 13 d'Indochine
20/4/2018
Sortie le 08 septembre 2017, 13 est le 13ème album du groupe Indochine. Même si je suis fan du groupe depuis l'album Wax et ayant assisté 4 concerts de 4 tournées différentes, on pourrait facilement douter de mon impartialité. Je vous rassure, je n'ai pas trouvé l'album au top, surtout sur l'écriture de ce dernier, mais avant que vous me lapidiez sur la place public, laisser au moins vous argumentez mes dires. Je reviendrai sur l'album mais aussi sur la tournée puisque j'ai assisté le 02/04 dernier au zénith de Nantes au concert lié à l'album. Pour finir vous aurez en bas de l'article une vidéo du concert que j'ai pu filmer pour l'occasion. 13 n'est pas le meilleur d’Indochine, certes le son évolue, plus électro que d'habitude. C'est plus dans ses textes hasardeux et ses thèmes moins impactant que les précédents albums que cela fait défaut. L’apogée d’Indochine restera toujours, pour ma part, l'album Alice et June qui portait sur le thème de la dépression et le suicide. L'album la république des météores portait sur ces ados qui partaient au front lors des grandes guerres. Black city parade nous faisait voyager à travers plusieurs villes racontant plusieurs histoires nocturne. Mais 13, nous avons plusieurs sujets, on abandonne le thème centrale, même si il y a un plus ou moins caché et grandement évoqué dans la tournée. 1- Black Sky (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Sirkis, Olivier Gérard / Durée 6:26) Partir Vers d'autres galaxies Et un peu d'espoir Oui un peu d'espoir Qu'existe Une autre galaxie Pour me recevoir Pour nous recevoir Très bonne ouverture de l'album, le fan n'est pas à l’abandon, il retrouve ce pourquoi il aime ce groupe. Partir autre part pour un monde meilleur, tout abandonner pour un autre univers. Il y a plusieurs sujets dans cette chanson, cette ambiguïté que le groupe sait cultiver depuis plusieurs décennie, les paroles restent bien écrite. Pour la tournée cette musique devait être l'introduction, c'était obligé. La tournée et l'album commence avec cette musique dans le but de nous emmener avec eux loin de tout. 2- 2033 (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Sirkis, Olivier Gérard / Durée 4:07)Moi je suis là, Je serais toujours là comme en 1923 Et je crois, Je crois toujours en toi, oui comme en 2023 Être bien, Juste être bien avec toi oui comme en 2033 Et j’existe, Le voyage durera jusqu’en 2053 J'aime l'aspect musicale de cette chanson, cependant le texte moins. Rien de honteux non plus, cela se tiens. Cette musique nous parle de ceux qui nous seront lié à jamais, d'où ces dates un peu folles. Le chiffre 3 a toujours était régulièrement présent dans les chansons d’Indochine, encore plus dans cet album. 3- Station 13 (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Sirkis / Durée 6:19)Je me raccroche à qui ? Tous mes héros sont morts Ne restent que mes ennemis Tant pis si j’ai eu tort Station 13, c'est un peu comme 2033, la musique et le son sont vraiment travaillé et moderne pour un si vieux groupe. Certains couplet ne sont pas dénué de sens, puisque les artistes comme David Bowie, J.D Salinger qui ont inspiré Indochine sont mort récemment. A noter que leurs photos apparaissent pendant cette chanson sur les écrans. Cependant certains couplets, et je suis désolé de le dire, ne veux pas dire grand chose... Je sais que tout va changer J’y ai dansé la nuit J’ai espionné tant que je pouvais Et maintenant je sais 4- Henry Darger (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Sirkis, Olivier Gérard, Marc Eliard / Durée 5:29)Nous sommes des héroïnes d'Henry Darger Nous sommes comme des gazolines imaginaires Page après page La vie est notre histoire Nous droit devant unis Et sauvage La musique, les paroles, Henry Darger est assurément la moins bonne chansons de l'album. Le thème ne me parle pas plus que cela et la musique n'est pas si mélodieuse. Ce titre prendra plus de poids et d'importance dans la tournée avec ce clip où des enfants en uniforme nous regarderons l'aire triste et enfermé. Certaines musique prennent plus de dimension en concert plus que dans l'album, c'est le cas de Henry Darger. Cette chanson met très mal à l'aise tout de même. 5- La vie est Belle (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Mickaël Furnon / Durée 5:31)La vie est belle et cruelle à la fois, elle nous ressemble parfois Moi je suis né pour n'être qu'avec toi La vie est belle aussi belle que toi, elle te ressemble parfois Moi je suis né pour n'être qu'avec toi La musique de Mickaël Furnon, alias Mickey 3D, qui avait déjà participé sur Paradize en 2002 sur le titre j'ai demandé à la lune. Cette musique va prendre tout son sens grâce à son clip réalisé par Asia Argento. Cette chanson est l'antipode de 2033 à savoir que les personnes qui nous sont chère parfois disparaissent de nos vies. Cela implique plusieurs vies dans une vie comme le clip l'illustre. Très bonne réalisation qui rejoins les rares bon clip d'indo au coté de College boy réalisé par un certain Xavier Dolan. 6- Kimono dans l'ambulance (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Srikis / Durée 5:52)Je vois mon sang qui s'en va J'étais sûr de moi Malgré moi je m'enfonce Mais ça ne fait plus mal. Ils vont me sauver de là Oh Oh Oh Oh Instant glauque, mais ça aussi Indochine sait le faire. Hommage au victimes et au secouriste lors des attentats. Les paroles sont soignées, juste et d'une certaines pudeur, un silence presque de cathédrale lors du concert avec cette ambulance sur l’écran allant d'un point A à un point B. Pour le coup se sera au niveau du son électro qui l’accompagne où cela pose problème. Un décalage complet qui ne s'accorde pas réellement au propos. L'album se pose très rarement et il est assez dynamique sans son ensemble, ce titre devait être celui où on se pose. 7- Karma Girls (Paroles : Jean Louis Murat/ Musique : Nicola Srikis, Olivier Gérard / Durée 5:52)Je sais tout de toi Oui je sais tout de toi Mets ta main dans la mienne et mon corps disparaîtra Le jour de gloire sera comme celui- là Quand nous serons libres, un jour tu leurs diras Je sais tout de toi Oui je sais tout de toi Un jour tu leur diras dieu sait mon histoire Tout comme Mickaël Furnon, Jean Louis Murat avait participé à l'album Paradize en 2002 sur le titre « un singe en hivers ». l'explication de texte est trop compliqué à analyser, là aussi on joue sur l'ambiguïté afin de parler au plus grand nombre pour que chacun s'approprie le texte à sa manière. Jean Louis Murat fait une proposition qui est en adéquation avec le groupe. Très agréable à écouter avec un son très travaillé. 8- Suffragettes BB (Paroles : Chloé Delaume, Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Srikis, Olivier Gérard / Durée 5:56)Alors choisis ton point général Introvertis l'ordre et la morale Choque les esprits et les étoiles Suffragettes qui se dévoilent Délivrez-nous des maux Je veux un monde nouveau Chloé delaume, écrivain qui a pour inspiration Marguerite Duras, travailler avec Nicola Srikis est presque une évidence. Le titre prendra de meilleures dimension lors du concert, avec ces images historiques. Des Suffragettes sur l'avancer des droit des femmes, le droit de vote, pour finir 6 pas en arrières sur l'image de Trump signant le décret interdisant le financement d'ONG soutenant l'IVG. Si on écoute l'album, ce titre est trop simpliste dans ces paroles, on sent que le texte a été coupé au profil du son et cela donne un mélange qui ne prenait pas avec moi. Mais encore une fois ce titre a été travailler plus pour la scène que pour l'album. 9- Un été Français (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Srikis, Olivier Gérard / Durée 5:26)Quand je suis cerné Je rêve d'un été français Un été parfait Où rien ne pourra m'arriver Pardonne-moi si ici Tout devient froid national Un pays infernal A nous la petite mort Un titre plus politique mais qui passe inaperçu sur les ondes radio pour un second single c'est un peu dommage. Cependant je peux comprendre, ce titre ne sonne pas comme un single, le clip n'est pas non plus recherché et sur scène on joue juste le titre en live. Reste encore le texte qui parle implicitement des dernières élections présidentielle. Il est la résultante d'un pays qui sombre mais qui rêve d'une France nouvelle et épanouie. Rien de foufou dans ce morceau et je n'ai jamais aimé quand Indochine parle de politique car ce n'est pas très intéressant sauf pour le titre : les Tzars surtout avec ce clip assez dingue. 10- Tom Boy 1 featuring Kiddy Smile (Paroles : Nicola Sirkis, Kiddy Smile/ Musique : Nicola Srikis, Olivier Gérard / Durée 6:15)Je vais devenir ce dont je rêvais Oui je serai libre de m'aimer moi Je vais devenir un garçon Oui je serai libre de t'aimer toi Texte très Indochinois pour le coup, sujet sur la sexualité et le transgenre, même si celui-ci est abordé depuis longtemps par le groupe. De plus, le mot boy est encore une fois utilisé dans un titre (après ladyboy, mao boy,...). La musique et les paroles sont juste et reste emblématique sur l'histoire du groupe. Encore une recherche de son son electro mais cette fois bien utilisé et plus aboutis. Je préfère toute de même la version entièrement en français, plus explicite et plus entraînante. 11- Song for a Dream (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Srikis, Renaud Rebillaud/ Durée 5:33)Attaque mes rêves ou détruis mon âme On sera un rêve incroyable C’est juste ma vie, c’est juste mon âme On sera un rêve idéal On aura une vie incroyable Je voudrais un rêve idéal J’aimerais être un guerrier, quelqu’un d’effrayant J’aimerais que tu reviennes J’aimerais me sentir bien, accueillir des réfugiés Revenir en arrière J’aimerais ne plus vieillir, y avoir jamais cru J’aimerais juste essayer Meilleure titre de l'album, assurément, que ce soit dans le texte ou dans la musique, ce titre aurait pu même naître à l'époque de Alice et June. Pour le coup rien a critiquer dans ce titre, il me fait voyager rêver et j'ai même imaginer un clip dans ma tête qui pourrait être intéressant à tourner. 12- Cartagène (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Srikis, Olivier Gérard/ Durée 6:33)Mais cette vie, m'électrise Elle continuera Pour toi aussi Elle m’a prise, nous a prise Elle continuera aussi pour moi Allez viens On y va pour une fois Fabriquer des bois jusqu’au matin Travailler le début et la fin Allez viens on y va avec joie On ne sera pas des saints Mais on ira aussi loin Que rien Aller viens on y va encore une fois Ici ou là bas jusqu’au matin Musique en deux temps ou une première partie un peu raté dans la musique et dans les paroles. Puis un réveille total à partir de 3 minutes 30 environs avec une musique qui change de rythme avec paroles plus travaillées et fini par nous faire voyager. Dommage que ce titre n'ai pas été fait en live car cela aurait donné une autre vision. 13- Gloria featuring Asia Argento (Paroles : Nicola Sirkis/ Musique : Nicola Srikis, Olivier Gérard, Alexandre Anikine/ Durée 7:09)Nous et toi forts comme des rois Nous et toi tu le savais Vous et moi on essayera Tout et tout encore à s'effacer Un jour de toi... Dorénavant je rentre dans la cour des grands La brume sur les plaines république italienne Je vais t'attendre longtemps Aussi longtemps que tu le crois... Je me sens bien avec toi, Toi que je veille qui va gâcher ta beauté Au temps des compliqués à combien risques-tu, Le risque de se quitter demain Je veux partir avec toi... Partir avec toi...Moi aussi... Très bon duo, même si cela ne vaut pas un ange à ma table ou le grand secret, ce titre est une réussite. Cela devrait être un single, peut être le 3ème de l'album par la suite. Sur la tournée le clip sur les écrans sont vraiment énorme avec une Asia Argento totalement déchaînée et magnifiquement mis en scène. Un mot sur le concert que j'ai assisté où la mise en scène était grandiose comme à chaque fois. Un poil en dessous de Black city tour tout de même, l'écran au dessous de nos têtes nous a fait voyager dans une autre galaxie, parie réussit pour le groupe sur sa technique à 40€ le billet. On sent un respect profond pour le public et une certaine communion. En résumé L'album 13 est assurément moins bon que les albums précédents, cependant on ne peut pas nié Indochine tente de se renouvelé avec sa recherche de son plus électro. Les paroles semblent moins pertinentes cependant quelques titres ressortent du lot comme le très bon Song for a dream. La tournée est toujours bien mis en scène et donne une autre dimension à l'album. l'album : Note : 13/20 le concert : Note : 18/20 Article : Gautier Mon avis sur Annihilation
9/4/2018
Lena, biologiste et ancienne militaire, participe à une mission destinée à comprendre ce qui est arrivé à son mari dans une zone où un mystérieux et sinistre phénomène se propage le long des côtes américaines. Une fois sur place, les membres de l’expédition découvrent que paysages et créatures ont subi des mutations, et malgré la beauté des lieux, le danger règne et menace leur vie, mais aussi leur intégrité mentale. Sortie sur Netflix et non en salle, le film d’Alex Garland est enfin disponible. Ce qu’on peut déjà dire, c’est que le film fait débat, certains vont même jusqu’au débat philosophique sur le sens de la vie. La vérité, c’est que le film essaye d’être trop intelligent alors qu’il ne l’est pas tant que ça. En effet le réalisateur va jouer la carte mystère sur beaucoup de sujets et invite le spectateur à être ouvert d’esprit : « Dans une certaine mesure, j’espère que [cette approche] respecte le public. Que cela justifie que nous ne sommes pas obligés de tout apporter sur un plateau d’argent. Cela demande une certaine exigence. Je pense que le spectateur idéal pour ce genre de film est une personne ouverte d’esprit qui n’est pas là juste pour se divertir pendant deux heures. Il y a un processus d’engagement dans les deux sens ». A partir du moment où un réalisateur nous indique que si on ne comprend pas son film, c’est que le spectateur n’est pas assez ouvert d’esprit ou un peu bêta, on sent que l’égo de Mr Garland est assez élevé. Le réalisateur se défendra donc sur le fait que si le film est mal reçut c’est tout simplement un « génie incompris ». Dommage de la part de celui à qui on doit Ex Machina et Dredd qui sont deux très bons films. Parlons de l’histoire (Attention spoilers)
2. Les personnages humains Alors maintenant que l’on a analysé les 5 minutes intéressantes du film, passons au reste de l’histoire. Comme je l’évoquais plus haut le reste de l’histoire est d’un ennuie incroyable. Les personnages ne racontent rien. Alors même si les effets spéciaux sont magnifique le groupe de 5 femmes n’arrivent pas à nous impliquer. Malgré le talent de toutes, c’est dans l’écriture que cela fait défaut et non dans leur jeu. Les seuls appuie que le film évoquent c’est leur part sombre mis en avant dans la zone X. Chacune a sa part sombre : alcoolisme, tentatives de suicide, cancer, perte d’un proche, dépression. Dans la zone X, les personnages vont subir des transformations suite à l’infection Alien. Le pourquoi du comment, ça ne sera jamais expliqué, c’est là que le film nous perd et ce même si on peut y trouver un sens logique. Le docteur Ventress (Jennifer Jason Leigh) est entièrement infectée et détruite par l’invasion alien due à son cancer incurable, Anya (Gina Rodriguez) cède à la folie meurtrière et perd ses repères comme dans un état alcoolique, Josie (Tessa Thompson) se fond dans le paysage floral symbolisant son mal-être solitaire et ses envies suicidaires tandis que Cass (Tuva Novotny) fusionne avec l’ours atrophié et malade rappelant la leucémie de sa défunte fille. Même si Alex Garland martel que cette autodestruction a un sens : « dans un sens littéral : les cellules, comme les étoiles et les plantes, l’univers, ont des cycles de vie et nous aussi. Mais il y a aussi les formes psychologiques de l’auto-destruction ». Ces femmes révèlent leur part autodestructeur dans la zone X à cause de force extraterrestre n’est pas réellement gênante même si le film va trop loin dans le délire philosophique mais après tout pourquoi pas. Ce qu’il y a de gênant c’est qu’on n’est pas attaché aux personnages tellement le scénario n’a rien écrit pour eux. On se retrouve sur des scènes à rallonge où on les voie marchant dans une forêt. C’est d’une longueur incroyable où la plupart du temps à l’écran il ne se passe rien. Par contre le début du film, utilise l’ellipse scénaristique à merveille créant même des incohérences à la « prometheus ». Après avoir retrouvé son mari disparu depuis un an, elle voie que celui-ci semble pas très bien, voir malade. Première réaction c’est d’emmener le bonhomme à l’hôpital, cependant après avoir été arrêté par des hommes, sûrement en liens avec la disparition de son mari. Lena se retrouve dans un endroit qui ne semble pas être celui où elle devrait être à savoir en quarantaine. Car oui Kane (Oscar Isaac), a été pendant un an dans la zone X et après en contact avec Lena. En plus d'être Biologiste de métier, ça tombe bien dis donc, Lena devrai subir tout un tas d’examen dans la logique des choses. Rappelons d’Alex Garland veux qu’on soit ouvert d’esprit. Du coup elle rencontre ses futurs compagnons de route et se fait des amis, mon dieu que ce début de film est long et incohérent. On explique à Lena que le gouvernement a réussie à cacher aux yeux du monde entier la grosse bulle. Grosse prouesse de leur part pourtant la bulle englobe un phare et une plage mais aucun bateau n’a vu le phénomène. Bon soyons toujours ouvert d’esprit et admettons que le gouvernement mettent les moyens humains, financier set logistiques pour cacher la zone X. On a du mal à croire que Kane a pu s’échapper aussi facilement d’un pareil endroit, de plus c’est l’Alien qui a pris la place de Kane avec l’innocence la plus total, c’est encore plus incohérent par rapport à la fin du film. Les cinq femmes vont donc aller dans la zone X, pour information ce sont pour la plupart des scientifiques dont une biologiste et personnes n’a l’intelligence de se dire « Peut-être qu’on devrait y aller en combinaison, après tout dans le groupe d’avant, il y a eu un seul survivant et il a l’aire mal en point… ». Ce début de film sonne totalement faux et gâche vraiment le film même en étant très ouvert d’esprit. De bons visuels Si l’aspect du scénario est totalement à revoir, on peut se consoler sur les visuelles, qui il faut l’avouer est digne de 2018. Et comme le film est très lent, on peut ou moins profiter de cette faune métamorphoser. En résumé Annihilation part sur une bonne base, ce qui entoure la révélation sur l’extra-terrestre, ce qui le compose, ce qu’il fait, est intéressant. Pour le reste les personnages sont écrits de la plus faignante possible, des biologistes traversant sans aucune protection (à la Prometheus ou Alien covenant) une bulle où une précédente équipe s’est fait tuer, il faut sacrément être débile. Pourtant le réalisateur se veut être un grand et incite les spectateurs à être ouvert d’esprits. Être ouverts d’Esprit ne nous a pas empêchés de nous ennuyer sur le long terme. Certes, certaines idées sont novatrices et intelligentes mais ces idées concernent malheureusement que 10 minutes dans le film ce qui est trop peu développer créant parfois l’incompréhension chez le spectateur. Alex Garland, a l’ego surdimensionné, veux se croire intelligent. Faire passer ce qui ne comprenne pas son film pour des bêta si le film est mal reçut se faire passer pour un génie incompris. Bien évidement comprendre son film, ne veux pas dire que celui-ci est bon et pas si intelligent que ça. Même si il aborde des sujets intéressants ce n’est jamais creusé et on passe notre temps à faire sur surplace avec des personnages trop creux pour raconter quoique ce soit. Par chance les visuels sont très bons et digne de 2018. Article : Gautier
Mon avis sur Ready Player One
31/3/2018
2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant… Si les films de super héros ont tendance à envahir les salles de ciné, l'autre thème en vogue est bien celui de la nostalgie. Parfois la nostalgie est bien traité comme dans Trainspotting 2 où le thème apporte une véritable dimension au film. Parfois malheureusement elle prend le pas sur l'histoire sans aucune âme comme dans Star wars épisode VII. Vous l'aurez compris je n'ai rien contre les films nostalgiques, il faut cependant que ce soit bien traité. C'est Steven Spielberg qui est choisit pour adapter le livre qui était déjà un hommage à lui même. Le réalisateur qui avait prédit aux films de super-héros un destin similaire à celui du western ("Il y aura un moment où les super-héros emprunteront le même chemin que le western" SP), se heurte également aux mêmes soucies que la majorité de ce genre de film, à savoir un scénario lambda. Pour la nostalgie c'est David Peyron qui en parle le mieux : « C’est un effet cyclique : diverses décennies reviennent régulièrement à la mode. Les années 1980 étaient déjà revenues au milieu des années 1990. Mais il y a quand même des choses spécifiques aux années 1980 : c’est notamment une période fondatrice pour la pop culture, dans la continuité de la fin des années 1970 avec Star Wars. Les années 1980, c’est la massification de tout ça : le jeu vidéo devient une vraie industrie, la grande époque Steven Spielberg/George Lucas définit le Hollywood moderne, avec la mise en scène des enfants, les effets spéciaux numériques... Les ados deviennent aussi la cible de l’industrie culturelle, ce qui n’était pas le cas avant. Aujourd’hui, on vit toujours dans cette époque, il n’y a pas eu de rupture depuis... c’est donc normal que ça revienne beaucoup. » Un scénario assez simpliste mais qui peut avoir un sens caché scénario lambda c'est pour le but de l'histoire à savoir : l'easter eggs. Avoir trois clés pour l'obtenir à travers trois épreuves, bref vous avez déjà vu ça dans Charlie et la chocolaterie ou encore l'histoire sans fin. Après si on creuse un peu le sujet, le film sonne comme un testament du réalisateur. Steven Spielberg se projette forcément dans le héros Wade, qui est un sosie de lui même plus jeune mais aussi dans le créateur de l'oasis, Halliday. Sur Wade, Spielberg y dresse son portrait ambitieux de ses jeunes années, chercher toujours plus loin que le bout de son nez, ne jamais se reposer sur ces acquis, surtout en tant que réalisateur mais aussi dans sa vie personnelle. Pour le personnage de Halliday, vieux créateur qui s'interroge sur la trace qu'il va laisser et la transmission de son œuvre. C'est exactement l'état d'esprit de Spielberg, ce qui lui parle le plus. Rendant hommage à ses plus vieux amis comme Zemeckis ou encore Kubrick, Spielberg laisse une emprunte bien visible . Un autre élément qui a aussi son importance est bien celui de la réalité. En effet ce film nous montre que les gens abandonnent et fuit la réalité, même si cela est trop peu expliqué, le monde est totalement déconnecté de la réalité. Un message qui va peut être même au delà du simple « on joue trop au jeu vidéo alors que la réalité c'est mieux. N'avez vous jamais été a table et contempler vos hôtes tous rivé sur leurs portables plutôt qu'une conversation autour d'un poulet ? C'est un peu l'idée du film, vivre dans notre monde avant que celui-ci ne nous échappe. La scène dans Shining est fait aussi écho à cela. Dans la réalité, le créateur de l'Oasis n'a jamais pu embrassé la femme qu'il aimait. Pour ce qui est des raccourcies scénaristiques ils sont assez légion, les personnages se croisent au bon moments, l'oasis à beau recevoir le monde entier, tous les héros sont heureusement voisins dans le monde réelle. Il y a aussi la société méchante assez caricatural exploitant de façon moderne un camps de concentration avec ceux qui ont tout perdu virtuellement dans l'Oasis. D'ailleurs les salariés dans dans cette société ont plusieurs bornes pour rejoindre l'Oasis. Ils sont uniforme et les bornes deviennent rouge lorsqu'un personnage meurt dans l'Oasis et vous devez courir à l'autre bout de la pièce pour une nouvelle vie, pourquoi ne pas rester sur la même borne ? Il faut avouer que dans le monde du jeu vidéo on attend un peu avant de réapparaître mais on ne change pas de manette pour autant... et sans oublier la fin très « Spielberg », avec tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Attention je dis pas que c'est mauvais, après tout tout si on est dans la nostalgie, on reste dans les films 90', ça reste kitch tout de même. (saupoudré d'une musique avec trompette s'il vous plaît ). De plus le film ne montre pas de solutions pour améliorer le monde réelle, même si l'Oasis sera fermé deux jours par semaine et la disparition complète des centres de fidélité , comment améliorer ce monde délaissé depuis tant d'année ? Peut être la réponse dans une suite... Mise en scène et effets réussit Que dire sur la technique, la recherche visuelle intéressante et des scènes d'actions qui restera en mémoire. Celle de la course, par exemple, est vraiment bien filmé et assez dingue (sans cameraman qui a Parkinson ça fait plaisir). Beaucoup considérons le film comme une montagne russe de 2h20 et ils auront raisons, l'attraction ne se finit jamais bordé d'effets « futuroscope » mais assez jolie tout de même. L'autre effet garantit, c'est la reconstitution du film Shining. Même si le film est de 1980, tout le monde ne l'as pas forcément vu et ce n'est pas un problème dans le film. La mise en scène est juste folle et la reconstitution est parfaite, on sent un gros travail de composition durant cette scène. Quand la nostalgie va se transformer en culture Je suis allé voir ce film avec les yeux d'un homme qui ne connaissais aucune référence. Le but étant si je serais perdu ou non dans l'histoire. La réponse est non, les références Geek, sont juste là comme des Skins de jeu et rien d'autre. Je parle de Skins, puisqu'il ne s'agit que de l'apparence dans l'Oasis, comme la Doloréan qui n'est qu'une simple voiture. Ce n'est pas une erreur dans le film, je précise, sinon se serait trop facile et cela créerait d'importantes incohérences. Du coup on se retrouve dans une réalité virtuelle assez basique où sont exposée tout un tas de références. Et on ne peut connaître toutes les références. Les jeunes générations par exemple n'ont peut être pas vu, Shining de Stanley Kubrick. Cette référence va peut être justement enrichir leurs cultures. Quel bel hommage d'un ami pour ne pas qu'on n'oublie son travail. Les références sont la par nostalgie, c'est son but premier mais elle peut vite enrichir la culture de certains spectateurs. Cela donnera peut être envie à certains de se plonger dans la saga retour vers le futur, Terminator ou le géant de fer. Tout le monde ne peut pas connaître tout, et ce film est peut être là aussi pour le futur des nouvelles générations. De plus, il y a aussi les références de jeu vidéo où on peut facilement se forger une culture, après tout les mythes conçu dans certains jeu sont inspirés de l'histoire ou d'autres mythologies. En résumé Ready player one est un très bon divertissement qui fait le café. Cette montagne de russe de 2h20 vous emmènera vers un scénario malheureusement convenu. On sent comme un film testament pour Steven Spielberg de ce qui nous lègue en tant que réalisateur. Très bien réalisé et effet réussit, le film n'est pas non un chef d’œuvre comme vu dans certaines critiques, il y a que dans le temps que nous pourrons le dire. Le film reste classique dans sa forme même si il s'agit tout de même d'une critique de notre société actuelle ultra déconnecté de la réalité ce qui n'est pas dénué d'intérêt. Steven Spielberg signe un auto portrait de sa jeunesse imaginatif, ambitieuse et de son regard actuel sur notre monde. Article : Gautier
Mon avis sur Tomb Raider
18/3/2018
Lara Croft, 21 ans, n'a ni projet, ni ambition : fille d'un explorateur excentrique porté disparu depuis sept ans, cette jeune femme rebelle et indépendante refuse de reprendre l'empire de son père. Convaincue qu'il n'est pas mort, elle met le cap sur la destination où son père a été vu pour la dernière fois : la tombe légendaire d'une île mythique au large du Japon. Mais le voyage se révèle des plus périlleux et il lui faudra affronter d'innombrables ennemis et repousser ses propres limites pour devenir "Tomb Raider"… Adapter un jeu vidéo est toujours compliqué. Si on s’éloigne du matériau d’origine les joueurs crient au scandale et si on est trop fidèle les cinéphiles crient au scénario bateau. La vérité est que le scénario d’un jeu vidéo est déjà un « melting pot » de films déjà connus, alors quand on adapte un jeu vidéo au scénario déjà vu forcément cela nous offre un produit cinématographique cliché à souhait. Le film est très fidèle visuellement au jeu de 2013. Malheureusement le film simplifiera au maximum le scénario et le film sera très vite oubliable. Un scénario trop classique Si vous trouviez que les scénarios de jeu comme Uncharted ou Tomb raider était original ils ne sont ni plus ni moins que des redites de films d’aventures des années 1980 - 2000 comme Indiana Jones et Benjamin Gates. Si vous pensiez que the Last of us ou Life is Strange était du génie ils ne sont que de mélanges de films. 28 jours plus tard, la route, je suis une légende pour the last of US et L’effet papillon, fréquence interdite, the jacket pour Life is Strange. Bien évidement ces scénarios ont aussi leurs personnalités mais cela reste très minime. Je précise que cela n’enlève rien au plaisir de jouer à ces titres, cependant un scénario de jeu vidéo puise toujours dans des références cinématographiques existantes, environs 90% du contenue. Recycler des scénarios déjà recyclés c’est compliqué de faire une histoire originale, bien au contraire on sera même dans le « trop plein » de clichés. De plus si vous avez déjà joué au jeu cela accentuera le sentiment de « déjà vu » sur certains éléments. L'autre direction que prend le scénario par rapport au jeux vidéo. En effet quand je dis qu'il est fidèle je ne parle que de l'aspect visuel et pas au niveau du scénario. Car le long métrage se permet d'enlever tout les éléments qui aurait pu être intéressant au profil de la recherche paternel de Lara dont on se fou royalement. Car dans le jeu de 2013, Lara a une équipe pour piller les tombes et nous donne une véritable histoire concernant ses recherches, là dans le film on nous simplifie l'histoire au maximum. Dans le Jeu, Lara se retrouve nez à nez avec des habitants Cannibales d'une île maudite (comme Lost) avec des moments bien glauque et gore. Dans le film, elle tombe nez à nez avec des pilleurs de tombe manipuler par une société méchante portant le doux nom de trinité (là aussi question cliché on repassera) pile poil après avoir accosté sur une île pas maudite. Là où le jeu vidéo utilise le surnaturel de façon intéressante, ici on essaye de traiter l'histoire la plus réaliste possible ce qui enlève le côté aventurier à son maximum sans aucune personnalités. Si déjà le scénario d'un jeu vidéo lambda mais qu'on enlève tout ce qu'il y a intéressant à adapter et que vous simplifier au maximum l’histoire avec des redites du premier film avec Angelina Jolie, vous avez le scénario de Tomb Raider 2018. Vraiment dommage. Donc si vous avez joué au jeu de 2013 vous serez forcément déçut. Mise en scène très pauvre Si on reprend certaines cinématiques, plan par plan, du jeu vidéo, on reste dans une réalisation très plate. La caméra se centre beaucoup sur Lara Croft, joué par Alicia Vikander, comme si le spectateur était en train de jouer. Cette méthode de mise en scène pourrait être maline puisque on rend hommage au jeu, cependant cela enlève le grandiose d’un film d’aventure. Rien d’impressionnant donc, dans les images que vous verrez. Rien de honteux non plus Si le scénario est totalement lambda, il n’y a rien de honteux non plus. Tomb Raider reste lisse, les énigmes ne sont pas trop recherché, mais le film reste cohérent dans sa forme. Le film s’oriente dans la catégorie « aventure » et très peu de films de ce genre arrivent à percer. Il y a bien Indiana Jones ou les Goonies bien évidement, mais en générale c’est un genre qui n’arrive pas à attirer l’attention. Sachant que les anciens films Lara Croft avec Angelina Jolie étaient vraiment mauvais, ce film reste meilleur. En résumé Ce film ne marquera pas les esprits et sera vite oublié même si il s’agit d’une adaptation fidèle visuellement du jeu éponyme de 2013. Rien de honteux dans sa forme, le film n’arrive malheureusement pas à suscité l’intérêt. Comme toute la nombreuses collection d’Artefacts des Crofts, le spectateur lui collectionnera les clichés au cours de l’histoire. Article : Gautier
Mon avis sur Bates Motel saison 5
18/3/2018
Après avoir faire la critiques des 4 premières saisons, il est temps de parler de la saison 5. Pourquoi critiquer cette saison à part ? Tout simplement car c’est la saison qui sera à mon sens la plus intéressante. Cette saison va mettre en scène enfin la double personnalité de Norman Bates. On n’oublie le remplissage on est enfin dans le vif du sujet et c’est ce qui fera l’intérêt même de la série. Une fin s’éloignant beaucoup du film Si on nous offre la scène de la douche avec cette fois ci avec un personnage masculin cela aurait été tellement jouissif de finir la série par les deux derniers épisodes en faisant le remake de psychose. Après tout le dernier remonte à 1998. Mais la série ira sur un chemin différent et malheureusement prévisible dans sa finalité. C’est peut-être le gros point négatif de cette saison, un final lambda que l’on voie venir à des kilomètres. Les meurtres refont surface et l’heure du jugement est arrivée montrant le vrai visage de Norman, rien de foufou. Beaucoup plus glauque que les saisons précédentes La relation entre Norma et Norman et leurs personnalités qui s’entremêlent offre une autre dimension à la série. Norman se laisse aller dans la maison resté inchangé depuis la mort de Norma, en plus du cadavre qui traine dans la cave. Petit bémol tout de même mais le cadavre est beaucoup moins effrayant dans la série et c’est fortement dommage car c’est ce qui était marquant dans le film d'Hitchcock. Norma est le personnage qui montre la part sombre de Norman créant la confusion dans son esprit, les deux personnages se confondent dans la mise en scène est c’est plutôt bien foutu. En résumé Résumons la série dans son ensemble, Bates Motel est une bonne série mais avec des défauts notable. Trop de remplissage dans ces premières saisons par exemple mais se bonifie avec le temps et corrige ces erreurs sur la saison 4 et 5. Malgré tout la série loupera tout de même son final s’éloignant du film original dont les personnages et l’ambiance sont inspirés. Cependant globalement la série est de bonne facture et vous tiendra en haleine jusqu’à la fin. Les acteurs sont impliqués et joue parfaitement leurs rôles même si parfois cela semble trop théâtrale. Article : Gautier
Note : 15/20 Mon avis sur la forme de l’eau
18/3/2018
Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres… Je n’ai jamais été fan du réalisateur, seul le labyrinthe de Pan m’avait émerveillé par ses décors et par son histoire. La forme de l’eau, 13 nominations aux oscars, avait de quoi intriguer. 4 oscars gagnés dont les catégories : meilleur réalisateur et le meilleur film. Le film a de quoi être récompensé puisque c’est le type de film qui met en lumière l’amour de l’art en particulier le cinéma. L’Art mis en valeur The Artist, La La Land, sont des exemples de films récents qui rendaient déjà hommage au cinéma et ils gagnaient la statuette du meilleur film. A ce jour, les hommages et la nostalgie sont au cœur de notre cinéma actuel. Le dernier film de Del Toro sera aussi sur cette vague mais apportera tout de même sa personnalité malgré des éléments prévisible. Le film passera son temps à rendre hommage à l’art tout en restant cohérent dans son scénario. Déjà dans son synopsis, puisqu’il s’agit de la suite spirituel d’un chef d’œuvre des années 50 à savoir : « la créature du lac noir ». Plusieurs scènes nous montre le personnage principal Elisa, joué par Sally Hawkins, qui apprend à notre créature la danse, mais aussi à écouter la musique, le cinéma également, la peinture et la poésie avec le voisin Giles joué par Richard Jenkins. Les arts s’entremêlent dans le film et montre notre humanité au sens positive. L’art de la poésie sera traité au début et à la fin du film quand tout le cadre sera remplit d’eau. Un brin nostalgique puisque nous sommes dans les années 50 – 60, les programmes télévisuel sont beaucoup montré, et la société était déjà en train de changer avec des sociétés franchisées qui se multipliait et la désertification des salles de théâtre et du cinéma. Peut-être peut-on y voir une critique direct des franchises au cinéma qui se multiplie au détriment du cinéma d’auteur où le publique est rarement présent, c’est assez habile et subtile. Un film de monstre Les histoires d’amour avec des monstres il y en a plein, ce n’est pas très original soyons claire. Notre Dame de Paris, la mouche, King Kong pour ne citer qu’eux sont des exemples connus du genre. Notre Dame de Paris et King Kong par exemple nous font poser cette question ultime « qui sont réellement les monstres dans cette histoire ? » et c’est là que le sujet est toujours intéressant et reste universel. Dans la mouche malgré la transformation en monstre de Seth Brandle, l’amour est déjà là et installé, ce qui rend l’histoire encore plus tragique. Pour la forme de l’eau on reste plus dans la thématique de Notre Dame de Paris. « Les Hommes détestent ce qu’ils ne comprennent pas » pour citer Batman V Superman de Zach Snyder. La créature peut être n’importe quoi littéralement car elle sort de la « normalité ». De là on peut y voir plusieurs sous texte comme l’homosexualité, la couleur de peau, les appartenances religieuses encore un handicap. Tous sont personnifiés dans le film avec les personnages de Elisa, Giles, Zelda et la créature. Un film donc sur la tolérance et surtout essayer de comprendre ce qu’on ne comprend pas. Ce sujet Guillermo Del Toro le connaît bien puisqu’il travaille dessus depuis le début de sa filmographie. La forme de l’eau est son meilleur, comme si tous les sujets qu’il exprime depuis longtemps dans ses films étaient dévoilés le plus noblement possible. Par la créature on nous dévoile ce qui a de plus beau dans notre humanité par l’intermédiaire de l’art et de l’amour mais aussi un effet miroir sur notre part sombre et notre rejet de ce que notre société juge anormale. Des musiques et des décors somptueux Le réalisateur est un grand fan du monde du jeu vidéo et cela se ressent concernant les décors qui ressemblent beaucoup à Bioshock. Guillermo Del Toro semble tout indiqué si un jour il devait y avoir une adaptation. De même pour la musique en concordance avec l’époque donne un charme fou au long métrage. D’ailleurs le thème principale composé par le « frenchy » Alexandre Desplats ne démérite pas son oscar de la meilleur musique. Le thème reste en tête et nous propose une berceuse magnifique bordée d’un son étrange comme les anciens thèmes utilisés quand des Ovnis envahissaient la terre pour rappeler l’étrangeté de la créature. Prévisible dans son ensemble Laissons de côté l’analyse et les sous textes pour se concentrer sur l’histoire et force est de constater que c’est assez simpliste dans l’ensemble. Si on regarde les grandes lignes c’est un monstre capturé par les humains qui sera enfermé dans une base secrète. La femme de ménage va tomber amoureux de celui-ci et l’aidera à s’échapper pendant que le méchant fera tout pour récupérer la créature. Bref ce scénario est tellement connu qu’il en devient trop prévisible sur beaucoup de points. Par chance il ne s’agit que d’une trame, un fil rouge comme on dit, qui ne dénature pas la personnalité donnée par Del Toro au film. Une mise en scène très habile et poétique Toujours plus poétique en utilisant l’élément centrale au film : l’eau. Tout tournera autour même pour expliquer une tension sexuelle (l’eau bouillonnante par exemple), ou quand le personnage principal se fait tirer dessus elle suffoque comme un poisson hors de l’eau c’est assez bien trouvé. La mise en scène est recherchée de façon à ce que les deux personnages amoureux se ressemblent de plus en plus au cours de l’histoire. Le but étant que le spectateur ne fasse plus attention à ce que ce soit une créature mais une identification. Et ça fonctionne totalement, l’histoire d’amour fonctionne aussi et que c’est beau, vraiment très beau. En résumé La forme de l’eau est le meilleur de Guillermo Del Toro, il réussit à nous faire part au plus grand nombre sa poésie cinématographique. Sa trame scénaristique principale reste le défaut du film mais est vite enjolivée par ses sous textes intelligent, sa musique, ses décors immersif, sa mise en scène inventive et sa critique de la société. Loin d’être pessimiste malgré sa noirceur évidente la forme de l’eau est un hommage à l’art tout en parlant d’amours. Article : Gautier
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